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Crise d’anxiété ou crise d’angoisse ? 7 différences

Antoine Peytavin et son équipe de psychologues de Psychologue.fr, diplômés et enregistrés au RPPS, rédigent et valident chaque article avec la plus grande rigueur.

Sommaire

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Les termes « crise d’anxiété » et « crise d’angoisse » sont souvent employés de façon similaire, comme s’ils étaient interchangeables. Pourtant, ce n’est pas tout à fait la même chose. Une crise d’anxiété est une poussée soudaine de peur ou d’inquiétude, conséquente à un danger perçu. La crise d’angoisse, elle, est plus intense et aiguë, avec des symptômes pouvant aller jusqu’à la sensation d’étouffer ou de devenir fou. Mais au-delà des symptômes, il existe d’autres différences permettant de distinguer la crise d’anxiété de la crise d’angoisse (appelée aussi crise de panique) : nos experts font le tour de la question.

Qu’est-ce qu’une crise d’anxiété ? (Définition)

Une crise d’anxiété se caractérise par une montée d’anxiété liée à de l’inquiétude ou de la peur. Une crise peut survenir sans cause identifiable. Néanmoins, des situations stressantes ou des peurs spécifiques peuvent la provoquer. Cette manifestation anxieuse dépasse la simple « tension » ou le « petit coup de stress ».

La crise d’anxiété peut faire partie des symptômes des troubles anxieux, mais elle survient aussi chez les personnes qui ne sont pas en proie avec ces troubles : on peut faire une crise d’anxiété sans pour autant souffrir d’un TAG, de phobie sociale ou d’une angoisse de séparation.

Chez les adolescents tout comme chez les personnes en âge adulte, vivre une crise d’anxiété peut être très déstabilisant. Les enfants peuvent également en être victimes, bien que les cas de trouble anxieux soient moins fréquents chez eux. D’un point de vue du sexe, les femmes seraient davantage susceptibles de développer de l’anxiété chronique et donc de faire face à des crises d’anxiété.

Comment se manifeste une crise d’anxiété ?

Une crise d’anxiété se manifeste en général dans des moments particuliers (examens, période de stress, épreuve difficile…) et ses symptômes facilement identifiables :

  • Sentiment d’inquiétude fort ;
  • Accélération du rythme cardiaque, palpitations ;
  • Mains moites, sueurs ;
  • Gêne thoracique ;
  • Irritabilité.

On note également une transpiration accrue, des tremblements ou encore une sensation de dépersonnalisation (sentiment d’être détaché de soi-même).

Ces symptômes ne sont pas dangereux pour la personne qui les vit, même s’ils sont déroutants, voire effrayants, lorsqu’ils surviennent. En effet, la personne ne s’y attend pas, ce qui laisse place à l’incompréhension et augmente alors l’effet de l’anxiété.

Pourtant, aux yeux d’autrui, la crise d’anxiété est parfois invisible. En effet, la personne en proie à la crise peut prétexter « un coup de stress » ou encore camoufler les symptômes au point qu’ils passent inaperçus.

Des symptômes vécus différemment
Il est important de noter que chaque symptôme peut être vécu différemment par les individus atteints d’anxiété et qu’un accompagnement auprès d’un professionnel de santé est primordial. Selon votre niveau d’anxiété, vous pouvez consulter un médecin, un psychologue ou encore un psychiatre, ce dernier étant autorisé à vous prescrire des traitements en cas de fortes crises.

Pourquoi je souffre de crises d’anxiété ?

Faire une crise d’anxiété n’est pas anodin : c’est un signal envoyé par votre cerveau, un message pour vous pousser à ralentir. Vous éprouvez peut-être du stress depuis trop longtemps ou votre mode de vie n’est pas en adéquation avec ce qui est nécessaire à votre bien-être.

Il se peut également qu’il s’agisse d’un terrain anxieux familial. Par exemple, si vos parents sont hyper-anxieux, il est possible que vous ayez « hérité » de cette anxiété. Enfin, des situations précises comme la veille d’un examen, l’usage abusif de médicaments ou encore le sevrage alcoolique peuvent engendrer des crises d’anxiété.

Il est important que vous preniez conscience que rien n’est ancré : votre anxiété peut être éphémère et elle peut se guérir. Il est tout à fait possible de l’atténuer, en apprenant comment la calmer et à gérer au mieux vos émotions. Afin de comprendre les mécaniques de votre anxiété et d’envisager un quotidien plus serein, une psychothérapie peut s’avérer très efficace. De plus, avec une pratique constante comme l’activité physique et le maintien d’une bonne hygiène de vie, vous parviendrez à diminuer les risques de faire une crise d’anxiété.

Comment différencier une crise d’anxiété d’une crise d’angoisse (ou crise de panique) ?

Ces deux types de crise sont à distinguer au travers de 7 différences majeures : les symptômes physiques et émotionnels, leur survenue, la durée des crises, le sentiment d’inquiétude, la persistance du stress, la peur de la mort et la prévisibilité des crises. Ces différences vont vous aider à jauger votre niveau d’anxiété et mieux comprendre les réactions de votre corps et votre cerveau.

En effet, il est nécessaire de différencier la crise d’anxiété de la crise d’angoisse, notamment si vous cherchez à mieux traiter les symptômes et apaiser votre vie quotidienne. Ces différences permettent de distinguer le trouble anxieux généralisé du trouble panique, ce dernier étant généralement responsable des crises d’angoisse ou attaques de panique.

Différence n° 1 : Des symptômes physiques et émotionnels plus intenses dans la crise de panique

Dans le cadre d’une crise d’anxiété, les symptômes peuvent être nombreux et varier en fonction des individus. On note plusieurs éléments bien connus des personnes atteintes de crises d’anxiété :

  • Peur intense et propre à certaines situations (comme la peur des avions, l’amaxophobie ou la claustrophobie) ;
  • Fourmillements dans les mains et les pieds ;
  • Augmentation du rythme cardiaque ;
  • Tremblements dans les membres ;
  • Boule dans la gorge ;
  • Nausées.

La crise d’anxiété peut également être responsable de symptômes plus difficilement identifiables, comme une modification de l’ouïe avec l’apparition d’acouphènes ou encore des tensions musculaires. Ces symptômes peuvent s’accompagner de sueur et de bouffées de chaleur, découlant même sur des démangeaisons.

En cas de stress chronique, la personne peut développer de l’eczéma ou une pathologie cutanée. Ces réactions physiques sont symptomatiques de l’anxiété chronique et sont problématiques au quotidien, pouvant représenter un poids lourd à porter mentalement et physiquement.

La crise d’angoisse quant à elle peut être plus facilement repérable de l’extérieur : le visage de la personne peut devenir blanc, le sang affluant dans les membres inférieurs pour commander une fuite. L’attaque de panique peut également découler sur des vertiges, un besoin pressant d’aller aux toilettes ou encore une perte de connaissance. Elle provoque des symptômes bien plus sévères que dans la crise d’anxiété, allant jusqu’à l’évanouissement.

Un des signes majeurs de la crise d’angoisse est la « peur de devenir fou » : l’intensité des symptômes est tellement prenante et inattendue qu’elle peut donner la sensation d’une perte de contrôle de soi-même, allant jusqu’à faire ressentir à l’individu qu’il peut en mourir. La crise peut également provoquer une forte douleur thoracique ainsi qu’une sensation d’étouffement, ce qui accroît cette impression de danger physique.

Crise d’angoisse et crise d’anxiété, une question de curseur
L’intensité des symptômes varie de la crise d’anxiété à l’attaque de panique, ce qui permet de différencier les deux. Les crises d’angoisse sont généralement caractérisées par des symptômes plus intenses et accablants que les crises d’anxiété, qui ont tendance à être plus douces et graduelles – bien que désagréables à supporter au quotidien. Une personne atteinte de crises d’angoisse peut développer une sorte de « phobie de la crise » et entrer dans un cercle vicieux de la peur d’une nouvelle crise.

Différence n° 2 : La survenue des symptômes et leur installation

Les crises d’angoisse surviennent souvent de manière soudaine et inattendue, tandis que les crises d’anxiété se développent généralement progressivement, en réponse à des situations stressantes ou à de l’inquiétude récurrente. La personne atteinte d’une crise d’anxiété est souvent exposée au stress sur une période longue, par exemple lors d’un état de stress post-traumatique.

Psychologiquement, la crise d’anxiété entraîne des ruminations et une sensation d’être « bloqué dans son cerveau ». Le mental tourne en boucle sans s’arrêter, donnant lieu à des pensées intrusives ou des pensées anxieuses. La personne atteinte d’anxiété permanente va alors imaginer tout un panel de scénarios tous plus anxiogènes les uns que les autres. Elle peut penser à sa famille, à son travail ou encore à sa relation amoureuse, en proie aux émotions anxieuses. Dans son esprit, tout se brouille et elle pense qu’elle va se faire renvoyer de son travail, perdre son conjoint ou encore se retrouver seule et abandonnée.

La crise d’angoisse est quant à elle plus frontale : la personne atteinte a la sensation de perdre pied et se sent incapable de maîtriser la situation. Elle peut même avoir l’impression de ne pas reconnaître l’environnement dans lequel elle se trouve. En effet, la puissance de l’angoisse peut donner naissance à une perception déformée de la réalité. Couleurs, odeurs, bruits : tout devient plus fort, plus angoissant, plus menaçant.

Hypersensibilité et crises
Il n’est pas rare de constater ce type de crises chez des étudiants ou encore chez les personnes hypersensibles, dont le niveau d’alerte est plus élevé que la moyenne, du fait de leur haute sensibilité. L’hypersensibilité émotionnelle peut être difficile à gérer au quotidien et couplée à l’anxiété chronique, elle représente une épreuve dans la vie quotidienne.

Différence n° 3 : La durée des crises

Généralement, la crise d’anxiété est plus longue que la crise d’angoisse. Une raison simple à cela : la crise d’angoisse est tellement forte qu’elle dure entre 20 et 30 minutes (et peut parfois dépasser une heure) mais elle finit par s’arrêter. Le corps met alors plusieurs heures voire plusieurs jours à s’en remettre, le temps d’évacuer les hautes doses de cortisol déployées par le cerveau. Cette hormone du stress joue un rôle fondamental dans l’anxiété chronique ainsi que dans le trouble panique et peut être le catalyseur d’une crise.

Les crises d’anxiété, quant à elles, vont persister pendant des heures, même parfois plusieurs jours. Le « volume » d’anxiété étant moins violent dans le corps, le cerveau reste branché sur ce mode et n’arrive pas à décrocher.

Une attaque de panique se termine plus vite car le corps pourrait difficilement supporter de vivre autant d’émotions négatives durant plusieurs heures (ou plusieurs jours), comme le fait la crise d’anxiété. Bien que ce qu’il se passe à ce moment-là dans le corps et dans l’esprit soit moins violent qu’une attaque de panique, cela n’en reste pas moins désagréable à vivre.

Ce qu’il se passe dans le cerveau lors d’une crise d’anxiété
En cas d’anxiété généralisée, le cerveau connaît une perturbation dans la vie quotidienne liée à un flot constant de pensées négatives. Le cortex cingulaire antérieur s’active et diffuse un sentiment d’incertitude constant. Cette zone du cerveau, déjà connue dans les cas de dépression, de troubles obsessionnels compulsifs ou encore de troubles de l’attention joue un rôle primordial lors d’une crise d’anxiété. Le cerveau se met alors en alerte et active le mode d’anticipation négative, avec des pensées telles que « J’appréhende ce qu’il va m’arriver car je sais que ce n’est pas bon pour moi » ou « Je me sens en danger » en cas de crise d’angoisse.

Différence n° 4 : L’inquiétude, le sentiment caractéristique de l’anxiété

Voici un des éléments majeurs différenciants crise d’anxiété et d’angoisse : les sentiments inhérents aux crises. En cas de crise d’angoisse, la personne va ressentir un intense sentiment de peur : elle se sent soudainement en danger, a du mal à respirer et est traversée par de la terreur. Cet événement peut apparaître sans raison apparente, ce qui décuple le sentiment de peur chez l’individu atteint d’une attaque de panique.

En cas de crise d’anxiété, la personne va davantage ressentir de l’inquiétude, qui est aussi éprouvante mais un cran moins élevé que la peur. Cette inquiétude est propre au trouble anxieux, et ne quitte généralement que rarement la personne qui en est atteinte. C’est notamment pour cela que l’on parle d’anxiété généralisée : elle s’étend à tous les domaines de vie et s’ancre dans le quotidien de la personne.

Le trouble anxieux devient alors un mode de pensée et de fonctionnement : la personne atteinte de ce trouble va modifier ses habitudes et son quotidien pour les ajuster en fonction de cette anxiété, notamment à travers des comportements d’évitement.

Diagnostiquer un trouble panique
Afin de diagnostiquer le trouble panique, le médecin vérifie qu’il ne s’agit pas d’une attaque de panique ponctuelle chez le patient, pouvant être liée à un évènement traumatisant ou à une intense fatigue. Il s’assure également que le patient ne souffre pas d’une maladie physique au niveau cardiaque, endocrinien ou encore vasculaire, afin d’éliminer les doutes. Le médecin peut également rediriger le patient vers un psychiatre afin d’effectuer une batterie de tests dans le but de vérifier que le patient ne soit pas atteint de troubles psychiatriques tels que le trouble bipolaire.

Différence n° 5 : Le stress chronique, associé aux crises anxieuses

Le stress est un élément fortement associé aux crises anxiété. Sa présence est constante et diffuse dans la vie de la personne, ce qui va nourrir la probabilité d’apparition des crises. En conséquence des symptômes surviennent, en lien avec ce stress chronique. Ils sont caractéristiques et peuvent constituer une véritable gêne dans le quotidien de la personne qui en souffre :

  • Troubles de la concentration ;
  • Troubles de la mémoire ;
  • Problèmes gastriques ;
  • Sommeil agité ;
  • Maux de tête ;
  • Irritabilité.

Qu’elle soit due à un évènement en particulier ou au contraire sous une forme généralisée, l’anxiété s’accompagne souvent d’une grande fatigue. En effet, l’anxiété est un sentiment qui prend beaucoup d’énergie, autant dans le corps que dans la tête.

Troubles du sommeil, angoisse nocturne, épuisement nerveux, consommation d’alcool excessive ou encore prise de certains médicaments comme les antidépresseurs ou anxiolytiques contribuent nettement à la détérioration de la qualité du sommeil.

Ces symptômes sont autant de perturbations de la qualité de vie de l’individu, bien qu’ils ne constituent pas de menace réelle dans l’immédiat. En cas de risque suicidaire en revanche, la prise en charge par un professionnel de santé doit se faire le plus rapidement possible.

Crise d’anxiété et fatigabilité
Le traitement des troubles anxieux passe notamment par la mise en place d’un sommeil plus régulier, pour éviter le cercle vicieux anxiété / fatigue. La fatigabilité, phénomène physiologique pouvant intervenir lors d’épreuves de la vie (dépression post-partum, examens, deuil…) entraîne régulièrement des perturbations de l’humeur, des difficultés de concentration et vient accentuer le trouble anxieux.

Différence n° 6 : La peur de mourir ou de devenir fou, propre à la crise d’angoisse

Lors d’une crise d’angoisse, l’individu va ressentir une peur irrationnelle de mourir, de devenir fou ou de perdre le contrôle. Ce sentiment est généralement absent lors d’une crise d’anxiété. En revanche, le trouble anxieux généralisé peut induire de nombreuses pensées liées à la mort. Inquiétude de laisser ses enfants derrière soi, peur de partir avant son conjoint ou encore crainte de mourir en étant seul : ce type de pensées est fréquent chez une personne atteinte d’anxiété chronique.

SI vous avez du mal à faire la distinction entre une crise d’anxiété et une crise d’angoisse, vous pouvez porter votre attention sur les pensées qui tournent dans votre esprit au moment de la crise. Autour de quoi sont-elles orientées : s’agit-il de pensées récurrentes ou bien semblent-elles issues de nulle part ? Au niveau de l’intensité, diriez-vous que c’est désagréable mais supportable ou qu’au contraire vous vous sentez en danger ?

Ces éléments peuvent vous aider à faire la part des choses entre les deux types de crise. En règle générale, mettre des mots sur vos symptômes et ressentis peut vous aider à prendre de la hauteur sur la situation et vous aider à sortir d’une crise d’anxiété plus facilement.

La crise d’anxiété, moins grave qu’une crise d’angoisse ?
Il n’existe pas réellement de barème de comparaison entre les deux types de crises, qui sont toutes deux éprouvantes, tant sur le plan mental que physique. En revanche, on peut dire qu’au niveau de la violence des symptômes (physiques et psychologiques), la crise d’anxiété peut être légèrement plus supportable que la crise d’angoisse, qui elle est plus brutale et dont la personne met plus de temps à reprendre ses esprits.

Différence n° 7 : La prévisibilité de la crise d’anxiété

Les crises d’anxiété sont souvent liées à des situations ou des événements spécifiques stressants, ce qui les rend plus prévisibles. Par exemple, un cas fréquent de crise d’anxiété est lorsque la personne anxieuse appréhende de se retrouver au milieu de la foule ou au contact d’un grand nombre d’individus dans un lieu clos.

Cela s’appelle l’agoraphobie et cette peur peut engendrer une crise d’anxiété si la personne se retrouve confrontée à des situations de stress intense comme un bain de foule ou les files d’attente par exemple.

En revanche, les crises d’angoisse peuvent survenir sans avertissement ou sans raison identifiable, ce qui les rend plus effrayantes, d’où leur nom d' »attaques de panique ». Moins fréquentes que les crises d’anxiété et au caractère imprévisible, les crises d’angoisse sont une autre manifestation du trouble anxieux. Si leur venue ne peut être anticipée, elle peut néanmoins être appréhendée, grâce à des exercices de relaxation et une bonne gestion du stress.

Références

Les troubles anxieux : Théories, recherches et traitements, 2ème édition (2002) – David H. Barlow
Prevalence, Severity, and Comorbidity of 12-Month DSM-IV Disorders in the National Comorbidity Survey Replication (2005) – Kessler, Ronald C., Chiu, Wai Tat, Demler, Olga, & Walters, Ellen E.

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