La boulimie fait partie des troubles du comportement alimentaire (TCA). C’est une maladie alimentaire dont la principale manifestation est la crise de boulimie, qui comporte plusieurs stades, de l’hyperphagie à la phase de purge. À la suite de la crise, des comportements compensatoires peuvent survenir tels que les vomissements, la prise de médicaments diurétiques ou la pratique d’une activité sportive à l’excès, dans le but d’éliminer la nourriture ingérée en grande quantité.
À force, les crises boulimiques sont délétères, tant sur le plan physique que psychique. Alors comment reprendre le contrôle dessus et en sortir ? Dans cet article, nous vous donnons 5 clés pour déjouer les pièges de ce TCA, étape par étape.
Qu’est-ce qu’une crise de boulimie ? (Définition)
La crise de boulimie est le principal symptôme de la boulimie (ou boulimie nerveuse), un trouble du comportement alimentaire. Ce type de crise, plus ou moins récurrente, se caractérise par la succession de cinq phases.
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La première phase est la pré-crise, lors de laquelle la personne atteinte de boulimie va éprouver une émotion forte ou vivre un épisode douloureux. Elle cherche alors un moyen de faire taire la douleur psychique, et le seul moyen qu’elle a alors à sa disposition est la nourriture.
Intervient ensuite la phase hyperphagique, qui consiste à ingérer une quantité disproportionnée de nourriture (et de boissons) dans le but de manger jusqu’à être « rempli ». Cette phase de compulsion alimentaire va même plus loin : la personne en proie à une crise de boulimie se retrouve à manger tout et n’importe quoi, jusqu’à en avoir mal au ventre, afin d’atténuer ses émotions.
La troisième étape est la phase de douleurs : l’estomac réceptionnant une quantité anormale de nourriture se distend et des crampes abdominales peuvent se faire sentir.
La phase de remords : à la suite de la crise, la personne est alors envahie par tout un tas de pensées négatives, souvent liées à son aspect physique et à son estime d’elle-même. Elle est accablée par les remords, s’autocritique et pour apaiser sa culpabilité, va passer à la dernière étape.
Enfin, la phase de purge intervient à la fin de la crise, pour clore ce cercle vicieux. La purge consiste à se faire vomir, ingérer un médicament diurétique (ou un laxatif), ou encore pratiquer une activité sportive à haute intensité. Le but de cette phase est d’éliminer le plus vite possible les « traces » de la crise que la personne vient de vivre.
Les 5 étapes pour gérer une crise de boulimie
Si vous souffrez de boulimie purgative, sachez qu’il est possible de reprendre le contrôle sur ce que vous vivez. Pour y parvenir, prenez connaissance des cinq étapes suivantes. Surtout, ne restez pas seul(e) et dès que possible, rapprochez-vous d’un professionnel de la santé.
Étape n° 1 : Accueillez vos émotions
Dans le cas de la boulimie, les émotions perçues de façon négative ne sont pas gérables autrement que par une absorption rapide et démesurée de nourriture.
Les émotions à l’origine de la crise de boulimie
Les émotions agissent comme de véritables déclencheurs de la crise à venir : la personne atteinte de boulimie se sent alors vulnérable face à l’émotion qu’elle vit et pense ne pas avoir d’autres issues que de compenser en avalant une grande quantité de nourriture.
Cette ingestion alimentaire devient alors compulsive : la personne boulimique ressent un intense besoin de remplir son estomac pour faire disparaître l’émotion ressentie. Les émotions et sentiments qui déclenchent une crise de boulimie peuvent relever du stress, de la colère, de la frustration, de l’angoisse ou encore de la solitude.
Lors d’une crise de boulimie, il est important de comprendre quelle émotion a fait office d’allumette pour incendier le brasier. Sur le moment, la personne boulimique n’a pas la tête assez froide pour prendre du recul sur la situation. En revanche, après la crise, il se peut qu’elle soit en capacité de mettre le doigt sur ce qui a généré son mal-être. Il est primordial de mettre des mots sur cette émotion ainsi que sur l’élément déclencheur de la crise de boulimie.
Entre la phase d’hyperphagie et la phase de purge, les émotions sont multiples
La crise de boulimie s’accompagne d’une palette d’émotions négatives qui va survenir également après la phase de purge. L’individu peut alors ressentir du dégoût, de la honte ou encore de la colère à son propre égard. La culpabilité est un sentiment qui accompagne les personnes boulimiques, car elles savent que leur comportement n’est pas bon ni sain pour elles et pour leurs corps, mais n’ont pas d’autres solutions que de succomber à cette frénésie alimentaire.
Reprendre le contrôle lors d’une crise de boulimie est une étape aussi cruciale que difficile. Elle demande de l’énergie ainsi qu’une grande détermination : la personne boulimique en proie à une crise ne pense pas sur le moment aux conséquences néfastes pour sa santé. En revanche, plus l’individu parvient à stopper une crise de boulimie, plus son estime de soi va remonter et accroître sa volonté de s’en sortir.
Comment accueillir ses émotions pendant une crise de boulimie ?
Le fait de reconnaître vos émotions et de les valider va vous permettre de les vivre de façon différente, sur du long terme et d’améliorer considérablement votre qualité de vie. Lorsque vous êtes en proie à une émotion « négative » qui semble vous menez vers la crise, essayez, dans la mesure du possible, de prendre un instant pour la vivre pleinement, aussi douloureuse soit-elle.
Asseyez-vous, inspirez profondément et laissez-la vous traverser le plus longtemps possible. Vous pouvez prendre conscience de ce qu’elle provoque chez vous (larmes, rougeurs, tremblements…) sans émettre de jugement. Néanmoins, afin d’accepter au mieux vos émotions lors d’une crise de boulimie, il est nécessaire de prendre conscience du jugement que vous portez à votre conduite : vous avez peut-être en plus honte de ce que vous ressentez.
En vous reconnectant à votre corps, vous serez alors en mesure de savoir quelle émotion vient activer votre conduite boulimique et comment recevoir cette émotion différemment, en l’évacuant par les pleurs, le rire, la danse ou encore la pratique d’une activité manuelle.
Étape n° 2 : Concentrez-vous sur votre corps
Revenir au corps est une étape essentielle dans une phase de crise de boulimie. Mais pour y parvenir il est important de comprendre ce qui se passe aussi dans la tête…
Les symptômes d’une crise de boulimie dans le cerveau
En cas de stress, d’angoisse ou de peur, l’amygdale et l’hippocampe situés dans le cerveau se mettent en état d’alerte. Le cortex préfrontal se déconnecte et laisse libre cours aux émotions pour venir nous secouer et envahir notre esprit. Ce cortex est le centre de la prise de décision : lorsqu’il se retrouve muet, en proie au stress, on peut alors ressentir cette impression de « perdre la raison ». C’est en effet ce qu’il se passe, tandis que la production d’hormones telles que le cortisol (l’hormone du stress) et l’adrénaline bat son plein.
Lors d’une crise de boulimie, l’individu se retrouve désemparé et son cortex préfrontal est comme « débranché » : il ne répond plus au reste du cerveau, notamment à la partie liée à la raison, qui pourrait le stabiliser. Sans autre technique pour reprendre pied et se reconnecter à son corps, la personne succombe à la phase hyperphagique, puis aux conduites de purge ou aux autres comportements compensatoires.
Les techniques pour revenir au corps et gérer la crise de boulimie
Les techniques de reconnexion avec son propre corps lorsqu’un individu est victime d’une crise de boulimie sont nombreuses et peuvent être très efficaces. Pour y parvenir et reprendre le contrôle, vous pouvez tenter d’identifier où se situent les émotions dans votre corps à ce moment précis. Si vous le souhaitez, vous pouvez fermer les yeux, vous concentrer sur votre corps et essayer par exemple de localiser :
- La peur, dans votre poitrine ;
- La colère, dans votre gorge ;
- La solitude, au niveau du cœur.
Posez-vous la question « Comment est-ce que je me sens ? » comme vous le feriez avec un ami. Vous pouvez aussi vous aider de techniques comme la cohérence cardiaque, la pleine conscience, le yoga, la méditation ou la sophrologie.
Test : Ai-je un TCA (trouble du comportement alimentaire) ?
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L’idée est d’avoir à votre disposition une sorte d’échappatoire émotionnelle, pour pouvoir laisser passer la tempête et évacuer vos émotions autrement que par le schéma habituel de la crise de boulimie.
Le pouvoir de la respiration pour calmer une crise de boulimie
La respiration peut être une très bonne alliée dans la gestion de la pré-crise, pour éviter d’entrer dans le cercle vicieux crise/remords/compensations. La crise de boulimie arrivant en réponse à une tension ou une émotion trop difficile à supporter, la respiration va alors jouer un vrai rôle dans cette situation de tension émotionnelle.
En évacuant par le souffle ce qui est ressenti négativement, vous parviendrez à libérer votre corps de ce qu’il ne peut affronter à l’instant précis, autrement dit l’émotion. C’est une manière de gérer la situation sans vous mettre en danger physiquement. D’autre part, le souffle à un réel pouvoir de guérison au niveau du système nerveux : la gestion du stress s’effectue majoritairement par la respiration.
Lorsqu’une crise de boulimie apparaît, elle se manifeste par la présence :
- De tensions dans le corps ;
- D’un souffle court ;
- D’un diaphragme qui se ressert ;
- Des émotions négatives qui envahissent votre esprit.
Votre corps se retrouve alors en proie au stress et va chercher un refuge dans l’alimentation. Les énergies se bloquent, et vous ne pensez qu’à une chose : fuir cet état émotionnel douloureux le plus vite possible. Votre corps se retrouve pris au piège dans un état de fatigue physique et émotionnel, qui ne peut être modifié que par l’assouvissement d’un besoin immédiat, irrépressible : manger.
Grâce à la respiration, vous allez pouvoir reprendre la main sur votre état émotionnel en seulement quelques minutes. Plus vous pratiquerez de manière régulière, plus votre esprit s’habituera à ce nouveau mode de décompression et vous entrerez plus facilement dans un état de détente.
De manière très concrète, vous pouvez pratiquer la cohérence cardiaque pour soulager rapidement votre état psychologique.
La cohérence cardiaque : un exercice pour reprendre le contrôle lors d’une crise
La cohérence cardiaque est un excellent exercice de respiration pour les personnes stressées, anxieuses ou souffrant de troubles des conduites alimentaires comme la boulimie, l’hyperphagie boulimique ou même l’anorexie mentale. Cette pratique consiste à prendre conscience de sa respiration et l’ancrer comme réelle méthode de soulagement et de mise au repos du corps et de l’esprit.
Cette méthode se pratique sur un temps court : 5 minutes suffisent à faire entrer votre esprit et votre corps dans un état de bien-être. Vous pouvez retrouver de nombreuses vidéos gratuites pour vous exercer à la cohérence cardiaque et l’inclure comme une vraie pratique dans votre processus de guérison.
Étape n° 3 : Anticiper les comportements compensatoires
Si vous n’avez pas réussi à gérer la pré-crise, il est possible néanmoins d’anticiper les comportements compensatoires comme les vomissements, qui sont dangereux sur le long terme.
Des conduites de compensation dangereuses pour la santé
Vous venez de consommer une grande quantité d’aliments et songez à passer à la phase de purge, en ingérant un médicament diurétique, en vous faisant vomir ou encore en exerçant une activité physique de manière très intense. Ces solutions à portée de main constituent le cœur de la phase de purge, autrement dit la dernière partie de la crise de boulimie qui consiste à « nettoyer » le corps de ce qui a été ingéré précédemment, pour éviter de se sentir coupable ou mal à l’aise.
Afin d’anticiper la phase de purge, il est nécessaire de comprendre pourquoi vous ressentez le besoin de chasser cette nourriture de votre corps. La plupart des comportements compensatoires sont liés à la peur de prendre du poids, et poussent l’organisme à éliminer rapidement les calories. Vous avez l’impression que ces conduites de compensation vont vous aider à mieux gérer votre estime de vous-même et qu’à travers elles, vous garderez le contrôle de la situation.
En réalité, ces comportements entraînent directement les complications de la boulimie : altération de l’émail dentaire à cause des vomissements, troubles du système digestif, carences alimentaires fer, vitamine D, fibres, magnésium…), perte de cheveux, règles irrégulières chez les personnes menstruées, baisse dangereuse du taux de potassium et effritement des os… Les conséquences de ces conduites sont aussi nombreuses que néfastes pour votre santé.
Évacuez vos émotions autrement
Pour anticiper la phase de purge, vous pouvez mettre en place des solutions pour pallier ces comportements compensatoires et vous détacher de votre état émotionnel douloureux :
- Coucher vos émotions sur le papier en écrivant dans un carnet ;
- Pratiquer une activité manuelle (peinture, dessin, sculpture…) ;
- Faire des exercices de relaxation ;
- Téléphoner à un proche ;
- Nettoyer votre lieu de vie ;
- Prendre un bain ;
- Aller marcher…
En optant pour des solutions plus douces pour évacuer vos émotions, vous parviendrez à vous reconnecter progressivement avec votre corps et à prendre de la distance avec la situation initiale ou l’émotion qui a déclenché la crise. De cette manière, vous éviterez de passer par la phase de purge et vous ressentirez de la fierté pour ce progrès accompli.
Vous pouvez également anticiper la phase de purge en mettant par écrit toutes les activités que vous pouvez faire pour laisser place à un sentiment de sécurité et retrouver la notion de plaisir. N’hésitez pas à conserver cette liste avec vous : voyez-la comme votre kit de secours.
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Dans la moitié des cas, les personnes boulimiques mettent en place des comportements compensatoires pour éviter de prendre du poids : pourquoi ne pas vous inscrire à un cours de danse, ou encore pratiquer une activité entre amis ? L’idée est de vous détacher de ce sentiment de perte de contrôle et d’ancrer de nouveaux comportements positifs pour vaincre la crise de boulimie.
Étape n° 4 : Comprendre les causes de la crise de boulimie
Une des étapes les plus importantes dans la gestion d’une crise de boulimie est de réussir à mettre le doigt sur la cause, c’est-à-dire le déclencheur. Quel est le contexte dans lequel est-elle survenue ? Quel était votre état d’esprit ? Qu’est-ce qui a pu vous faire ressentir ce type d’émotions ?
Selon plusieurs études, les déclencheurs d’une crise de boulimie peuvent être :
- De l’anxiété ;
- Un trop-plein émotionnel ;
- Un fort sentiment de solitude ;
- Une impression de culpabilité ;
- Le sentiment d’être dépassé par les événements.
Pour mieux gérer les crises et commencer à soigner la boulimie, le travail sur les déclencheurs est essentiel : il s’agit de comprendre quelle situation vous a conduit à vivre cet épisode boulimique. Une dispute, un sentiment de frustration ou encore une situation où vous n’avez pas su gérer la solitude peuvent être à l’origine de votre crise. Dans tous les cas, peu importe la nature de cette émotion : vous êtes totalement légitime de la ressentir et de la vivre.
Une fois que vous aurez réussi à identifier ce qui vous déstabilise au point de déclencher une crise de boulimie, vous aurez déjà accompli une très belle avancée. Vous pouvez en parallèle entamer un travail sur la confiance et l’estime de vous-même (notamment si vous souffrez d’un syndrome de l’imposteur), qui vous aidera à ancrer de nouvelles habitudes saines et à construire une vision de vous-même plus positive.
Prendre conscience de la gravité de vos crises de boulimie et éprouver le désir de vous en sortir constituent le socle du processus de guérison. Si vous en ressentez le besoin, vous pouvez également mobiliser vos proches et leur faire part de votre volonté de guérir.
Pour arrêter les crises de boulimie, il vous faut également prendre conscience que cette démarche n’est pas linéaire et s’effectue de façon progressive. Vous serez peut-être amené à vivre des rechutes et des moments difficiles. Cela fait partie du chemin vers la fin de vos crises de boulimie. En modifiant vos habitudes alimentaires, vous reprogrammerez petit à petit votre cerveau en lui proposant des alternatives plus saines.
En fonction du diagnostic de la boulimie, vous pourrez bénéficier d’un suivi thérapeutique avec un médecin et d’une prise en charge psychothérapeutique pour travailler en profondeur sur l’origine de votre trouble.
Étape n° 5 : Se faire accompagner
Il peut être très complexe de guérir seul(e) d’un TCA. Un accompagnement médical et psychologique est nécessaire. Il est essentiel de faire diagnostiquer le trouble alimentaire dont vous souffrez pour bénéficier d’un traitement adapté à votre situation.
Consulter un professionnel de santé pour diagnostiquer la boulimie nerveuse
Le diagnostic de la boulimie se déroule en plusieurs étapes. Tout d’abord, le médecin, psychiatre ou psychologue effectue des recherches sur les symptômes et habitudes alimentaires du patient subissant les crises de boulimie. Celles-ci sont porteuses de marqueurs très précis, en particulier un besoin irrévocable de manger, la plupart du temps en dehors des repas et hors de la vue des personnes entourant l’individu.
Le médecin va également prendre en compte la fréquence des crises de boulimie avant de poser le diagnostic. La répétition des épisodes boulimiques ainsi que la moyenne hebdomadaire sont des critères importants dans la pose du diagnostic. Les symptômes couramment associés à la boulimie sont recherchés : anxiété, stress, phases dépressives, conduites addictives (alcool, tabac, drogues, sexe, sport…), règles irrégulières, isolement social ou encore perte de l’estime de soi.
Une prise en charge pluridisciplinaire pourra être mise en œuvre pour traiter la maladie à plusieurs niveaux : somatique, psychologique et social. En plus, un accompagnement avec un diététicien-nutritionniste est possible.
Quelle thérapie suivre pour sortir des crises et soigner la boulimie mentale ?
Différentes thérapies sont envisageables pour une personne boulimique mais une se distingue par son efficacité : la thérapie cognitivo-comportementale (TCC). Plus la thérapie est commencée tôt, moins la maladie a de chances de s’installer de manière durable dans la vie de l’individu. La TCC dure généralement entre 8 et 12 semaines de séances. Le thérapeute (psychologue ou psychiatre) travaille avec le patient autour de trois piliers : les émotions, les pensées dysfonctionnelles et les comportements inadaptés.
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Cette thérapie permet d’améliorer la qualité de vie de la personne boulimique sur du court et moyen terme : les symptômes principaux (comme les crises) sont soulagés rapidement. Elle devra réaliser des exercices en dehors des séances et pourra suivre son évolution tout au long de la thérapie. Ces exercices l’aideront considérablement à gérer ses crises de boulimie et surtout : à en sortir.
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