Nous nous souvenons tous de ce petit poussin noir avec sa coquille sur la tête, qui passait son temps à répéter : « C’est vraiment trop injuste ! ». Nous nous en souvenons tellement bien qu’il a donné son nom à un comportement, faire son Calimero. Si nous avons tous fait notre Calimero un jour ou l’autre, certains semblent avoir fait de cette attitude une composante de leur personnalité. C’est ce qu’on appelle le syndrome de Calimero.
Qu’est-ce que le syndrome de Calimero en psychologie ? (Définition)
Le syndrome de Calimero décrit l’attitude des personnes qui ont pour habitude de se considérer comme constamment défavorisées, malchanceuses ou victimes des circonstances, même lorsque ce n’est pas le cas. On parle de tendance à la victimisation. Il pleut alors qu’elles avaient prévu d’aller se promener ? C’est vraiment trop injuste. Le poste qu’elles convoitaient a été donné à quelqu’un d’autre ? C’est vraiment trop injuste. Attention, loin d’être superficiel, cet apitoiement cache une réelle souffrance.
Pourquoi dit-on Calimero ?
Le célèbre poussin noir bougon a vu le jour au début des années 1960, en Italie. À l’origine, c’était un simple personnage de publicité. Calimero sortait de son nid et tombait dans une flaque de boue, prononçant sa réplique préférée : « C’est vraiment trop injuste ». Il devint ensuite le célèbre personnage de dessin animé, profondément ancré dans la pop culture. Tellement ancré que lorsqu’une personne se plaint, il est devenu courant de lui dire d’arrêter de faire son Calimero.
Le syndrome de Calimero n’est pas reconnu comme un trouble mental. L’expression décrit simplement un comportement spécifique, lié à la plainte.
Pourquoi je me plains tout le temps ?
Le docteur en psychologie et psychanalyste Saverio Tomasella, également auteur d’un livre sur le sujet, distingue deux types de Calimero :
- Le premier est axé sur la plainte, il exprime tout ce qui le mine ;
- Le second est très sensible à l’injustice, qu’elle le concerne directement ou pas.
Vous plaindre régulièrement est un mécanisme de défense bien ancré. Vos échecs et vos difficultés sont attribués à des forces extérieures et à des tierces personnes plutôt qu’à vos propres actions et décisions. Cela entraîne une certaine fatalité, pouvant vous pousser à prononcer des phrases comme : « Tu as vu, rien ne se passe jamais bien pour moi ! ». Toutefois, la plainte vous rassure. En l’exprimant, vous avez l’impression d’agir. C’est également un moyen d’aller chercher l’attention et la compassion d’autrui. Vous allez chercher votre réconfort chez l’autre pour combler votre sentiment d’insécurité.
Exprimer ce qui vous dérange, vous peine ou vous rend insatisfait, c’est sain. Cela vous permet de ne pas tout garder en vous, d’exprimer votre mal-être avant qu’il ne soit trop tard, comme c’est souvent le cas lors d’un burn-out.
Cependant, la plainte ne doit pas devenir un mécanisme de protection, pour vous déresponsabiliser de la situation. En plus, exprimer constamment votre insatisfaction peut devenir un poids pour votre entourage. Chez certaines personnes, la plainte va même créer une dynamique de chantage affectif, engendrant de la dépendance affective, voire une relation toxique.
Les autres peuvent se sentir démunis face à votre mal-être ou ne pas trouver la place pour exprimer leurs propres besoins, ce qui peut les amener, petit à petit, à vous éviter, renforçant votre sentiment d’injustice et votre peur de l’abandon.
Comment réagir face à une personne qui se plaint tout le temps ?
Face à la plainte, la première réaction est idéalement l’empathie. Il est important de prendre en compte la souffrance dudit Calimero. Vous pouvez lui faire part de votre compassion sur sa situation, lui rappeler que vous êtes là pour lui et lui demander ce dont il a besoin. Pouvez-vous faire quelque chose pour l’aider ?
Votre expérience compte
Seulement, il arrive que vous vous retrouviez profondément impacté par le syndrome de Calimero d’autrui. C’est simple, parfois, vous n’arrivez plus à supporter ou entendre les plaintes constantes. Dans ce cas, il peut être bénéfique d’avoir une conversation à cœur ouvert. Vous aimez l’autre, mais vous n’arrivez plus à le voir baigner dans un tel mal-être. Si votre propre santé mentale est fragilisée par l’autre, il peut être salvateur de prendre vos distances. Vous n’avez pas à devenir la victime du Calimero.
Les origines du syndrome de Calimero
Comment reconnaître le syndrome de Calimero ?
Le poussin malchanceux à la coquille d’œuf fendue est suffisamment présent dans notre imaginaire pour faciliter la reconnaissance du syndrome de Calimero. Toutefois, ce comportement ne s’arrête pas à un simple « C’est trop injuste », prononcé les yeux larmoyants. Certes, vous avez sûrement la plainte facile et vous adorez les phrases de Calimero ? Pourtant, il existe d’autres signes : vous vous déresponsabilisez de votre situation, vous souffrez d’une blessure d’injustice, vous avez une mauvaise estime de vous, vous enchaînez les relations toxiques, vous déprimez, vous avez un profond besoin d’attention, vous souffrez, vous ressassez, vous vivez des schémas répétitifs, vous fermez les yeux sur votre réelle souffrance, vous vous sentez incompris et vous éprouvez une insatisfaction chronique.
Signe n° 1 : je me plains tout le temps
La plainte régulière et excessive est le premier signe d’un syndrome de Calimero. Chaque événement potentiellement contrariant est source de lamentations. On dit d’ailleurs de vous que vous voyez le verre à moitié vide.
Évidemment, la majorité d’entre nous se plaint régulièrement. C’est humain, et même sain, d’exprimer son mécontentement. La différence est dans la fréquence. Lorsque chaque événement irritant, même minime, est source de jérémiades, vous souffrez probablement d’un syndrome de Calimero. C’est aussi une question de proportion. Or, sur votre balance, la plainte concernant votre plat arrivé tiède au restaurant pèse le même poids que celle sur votre rupture amoureuse.
D’ailleurs, vous faites tellement part de vos contrariétés, que vous ne laissez pas de place aux autres pour s’exprimer. Les conversations tournent souvent autour de vous et de ce qui ne va pas dans votre vie.
Signe n° 2 : j’affectionne les expressions de Calimero
Si ces phrases font partie de votre quotidien, alors vous souffrez sûrement du syndrome du petit poussin zézayant :
- C’est vraiment trop injuste !
- C’est toujours sur moi que ça tombe.
- Je passe toujours après tout le monde.
- Rien ne se passe jamais comme il faut pour moi.
- Les autres ont toujours de la chance, mais moi, rien ne me réussit !
- Les gens ne me comprennent jamais, ils sont toujours contre moi.
- Je suis vraiment maudit, tout tourne toujours au vinaigre pour moi.
Il y a deux points communs à toutes ces phrases : vous n’êtes pas responsable de ce qui vous arrive et tout est constamment contre vous. Encore une fois, le but ici n’est pas de vous accuser de votre syndrome de Calimero. Votre souffrance est réelle. Toutefois, il est nécessaire de prendre conscience de votre situation pour pouvoir aller mieux et sortir de ce mal-être permanent.
Signe n° 3 : je ne suis pas responsable
En vous plaçant dans le rôle de la victime, vous vous déresponsabilisez de votre état. Si vous n’avez pas eu votre promotion, ce n’est ni votre faute, ni lié au fait que l’autre candidat était plus pertinent pour le poste. Quelque part, ça n’a pas de rapport avec vous, c’est simplement lié au sort qui s’acharne contre vous.
Il est plus rassurant de considérer que vous êtes une sorte de figurant dans votre vie, à qui il arrive des choses, plutôt que de penser que vous êtes un acteur de votre existence, qui est responsable de ses décisions. Attention, nous ne sommes pas responsables de tout ce qui nous arrive. Mais, nous avons notre part de responsabilité dans de nombreux événements du quotidien.
La philosophie du stoïcisme peut être un remède au syndrome de Calimero. Cette philosophie distingue deux catégories :
- Ce qui dépend de nous (nos jugements, nos désirs, nos actes) ;
- Ce qui ne dépend pas de nous (le corps, la possession, la réussite, tout ce qui n’est pas dans nos actes).
Nous sommes normalement libres de nos actes. Cependant, la deuxième catégorie de choses, ce qui ne dépend pas de nous, peut nous rendre facilement faibles face aux situations rencontrées. Les stoïciens estiment alors que la seule chose que nous pouvons maîtriser dans ce cas, c’est notre attitude intérieure face à cela.
Signe n° 4 : j’ai une blessure de l’injustice
La blessure de l’injustice est habituellement à l’origine du syndrome de Calimero. Cette blessure émotionnelle donne à l’individu un sentiment persistant de persécution et d’inégalité dans sa vie quotidienne.
Elle est liée à l’absence de figure d’attachement sécurisante. La conséquence de cette absence est que l’enfant est convaincu qu’il ne peut pas exprimer ses besoins et ses émotions en toute confiance. Il est persuadé de n’être ni respecté, ni entendu. Pour se protéger et pour attirer l’attention, il se met à se plaindre de tout ce qui lui arrive. Sans jamais évoquer sa blessure première et la vraie cause de sa souffrance.
Les cinq blessures de l’âme ont été identifiées par les psychiatres John Pierrakos et William Reich, puis elles ont été popularisées par l’écrivaine Lise Bourbeau. En plus de la blessure d’injustice, il existe :
- La blessure d’abandon ;
- La blessure de rejet ;
- La blessure de trahison ;
- La blessure d’humiliation.
Signe n° 5 : j’ai une mauvaise estime de moi
On pourrait croire que la personne souffrant d’un syndrome de Calimero a une haute estime de soi. En effet, si elle considère qu’elle n’a jamais de chance, c’est qu’elle considère valoir mieux que sa situation. Et pourtant, les Calimeros ont fréquemment une estime d’eux très basse. C’est en partie ce qui explique qu’ils préfèrent se déresponsabiliser en se disant que le monde est contre eux.
De plus, le syndrome du poussin malheureux entretient la mauvaise estime de soi. Après tout, si tout se passe toujours mal pour vous, c’est sûrement que vous ne méritez pas mieux. Le processus de répétition joue contre vous, c’est un véritable cercle vicieux.
Signe n° 6 : je vis souvent des relations toxiques
Malheureusement, il est fréquent de vivre des relations toxiques lorsque l’on souffre du syndrome de Calimero. D’ailleurs, à l’origine de votre blessure, il peut y avoir des parents toxiques, qui ne vous laissaient ni la place de vous exprimer, ni la possibilité de voir vos émotions être vues, considérées et comprises. Un enfant en proie aux relations toxiques peut développer un trouble de l’attachement et voir ses relations en pâtir une fois arrivé à l’âge adulte.
Vous pouvez ainsi vivre des relations toxiques en amour comme au travail. Vous considérez presque cela comme normal. Après tout, rien ne se passe jamais comme il faudrait pour vous.
Signe n° 7 : le syndrome de Calimero est mon masque social
Votre entourage peut avoir l’impression que vous exprimez facilement vos contrariétés, vos déceptions et vos difficultés. Pourtant, cette attitude de poussin noir à la coquille fendue constitue parfois votre masque social. Vous racontez vos petites peines quotidiennes en long, en large et en travers pour éviter de parler de vos vraies blessures et des réelles causes de votre mal-être.
Cette attitude peut être totalement inconsciente : vous ne vous rendez pas compte que vous adoptez un comportement d’évitement auprès de vos proches, comme auprès de vous-même. Métaphoriquement, on pourrait dire que vous avez mis la poussière (vos problèmes) sous le tapis (votre syndrome de Calimero).
Signe n° 8 : je suis dans un état de déprime
Se victimiser constamment et rester coincé dans des émotions négatives peut être épuisant moralement. Vous vivez chaque contrariété et réprimande comme une atteinte à votre personne. De plus, comme nous l’avons vu précédemment, ce comportement peut s’avérer être un masque, commode pour enfouir vos réels problèmes bien profondément.
À la longue, le syndrome de Calimero peut donc déboucher sur des symptômes dépressifs. C’est l’une des raisons pour laquelle il n’est pas à prendre à la légère. Il peut nécessiter une psychothérapie et un traitement médicamenteux pour en sortir et pour soigner les troubles psychiques corrélés comme les états dépressifs.
Signe n° 9 : j’ai besoin d’attention
Lorsque nous nous plaignons, il y a généralement une personne en face de nous pour recevoir la plainte, l’écouter et compatir avec nous. La plainte devient alors un moyen d’attirer l’attention de l’autre, de lui signifier notre existence et notre importance. Nous voulons souvent le pousser, inconsciemment, à prendre soin de nous. Nous recherchons un réconfort constant.
Dans le cas d’un syndrome de Calimero, l’individu intègre comme croyance limitante que se plaindre est le seul moyen d’attirer l’attention d’autrui. Sa faible estime de lui renforce cette idée. Malheureusement, ce besoin peut épuiser l’entourage sur le long terme, le poussant à fuir, ce qui va renforcer le syndrome de la personne évitée.
Signe n° 10 : je souffre réellement
Nous l’avons répété plusieurs fois dans cet article : il ne faut pas sous-estimer la souffrance du Calimero. Ce n’est pas par plaisir qu’il se complaît dans son rôle de victime et dans la négativité, mais parce qu’il souffre.
Dans les faits, si vous souffrez d’un syndrome de Calimero, vous ne savez pas comment prendre en charge votre douleur, ni identifier d’où elle vient. Alors, vous ruminez et partagez votre apitoiement.
Signe n° 11 : j’ai une tendance à ressasser
Lorsque vous ressassez, vous revenez sur les mêmes choses en boucle. Il y a deux raisons à cela :
- Premièrement, ressasser sur les mêmes sujets, c’est éviter de vous pencher sur les causes réelles de votre mal-être ;
- Deuxièmement, ressasser rassure votre biais de confirmation.
Le biais de confirmation est un biais cognitif. D’instinct, l’esprit humain va rechercher en priorité les informations qui confirment sa manière de penser. A contrario, il va négliger tout ce qui pourrait la remettre en cause. Ressasser tous vos malheurs devient alors une manière de vous rassurer et de confirmer vos interprétations : « C’est vrai que tout tourne toujours mal pour moi ».
Signe n° 12 : je m’enferme dans des schémas répétitifs
Les schémas sont des modèles de pensées stéréotypés. On les développe durant notre enfance pour nous aider à affronter certaines situations. Quand vous vous retrouvez face à un problème, un défi ou une potentielle situation de danger, vous activez vos propres mécanismes pour l’affronter, c’est-à-dire vos schémas.
Le Dr Young considère ces schémas sont fréquemment dysfonctionnels. Ils sont les fruits de nos représentations erronées du monde. Lorsque vous vous enfermez dans des schémas répétitifs, vous reproduisez les mêmes automatismes tout au long de votre vie, même si les résultats ne vous conviennent pas. C’est le cas dans le fonctionnement du syndrome de Calimero.
Signe n° 13 : j’occulte la réelle cause de mes souffrances
Le syndrome de Calimero vous pousse à décharger votre mal-être sur des raisons superficielles plutôt que d’affronter ce qui vous fait réellement du mal. Il peut s’agir d’une blessure de l’injustice, comme d’une hypersensibilité pas encore reconnue ou encore d’un trouble anxieux.
Dans tous les cas, il est recommandé de faire un profond travail d’introspection, accompagné d’un psychologue au besoin, pour comprendre et soigner la réelle cause de votre souffrance.
Signe n° 14 : j’ai souvent l’impression d’être incompris
Tous les Calimero ont un jour dit à l’autre : « De toute façon, tu ne me comprends pas. » Et c’est vrai. Souvent, votre entourage ne vous comprend pas. La plainte peut être perçue comme futile et superficielle.
On vous dit que vous pourriez faire un effort et prendre la vie du bon côté. Votre apitoiement est presque vu comme une forme de paresse. C’est parce que vos proches ne perçoivent pas forcément la douleur qui se cache derrière la lamentation.
Signe n° 15 : je suis dans une insatisfaction chronique
L’insatisfaction chronique serait-elle le mal de notre époque ? Après tout, notre société de consommation nous pousse à vouloir toujours plus. Les Calimero connaissent une prédisposition à l’insatisfaction chronique. Après tout, rien ne va jamais assez bien pour eux. Néanmoins, cette insatisfaction peut être à l’origine d’une grande source d’angoisse pour la personne.
Comment soigner son syndrome de Calimero ?
Heureusement, il est possible de soigner son syndrome de Calimero, en entamant un travail d’introspection pour comprendre et accepter sa souffrance. Il ne s’agit pas d’arrêter de vous plaindre, mais d’apprendre à exprimer vos vraies peines. Vous pouvez également transformer votre plainte en une action bénéfique. Pour pouvoir vaincre le Calimero qui vit en vous, il est conseillé de suivre une thérapie auprès d’un professionnel de la santé mentale.
Identifier les origines de sa souffrance
L’une des étapes essentielles pour se libérer du syndrome de Calimero est d’identifier les origines de votre problème. Votre véritable douleur prend souvent source dans les malheurs et les injustices vécus durant l’enfance. Ces émotions refoulées ont pu être causées par un manque d’attention, de soutien ou même par des traumatismes ignorés dès votre plus jeune âge. Ces blessures du passé influencent votre perception actuelle du monde, vous poussant à vous sentir systématiquement victimes des circonstances.
Afin de comprendre les racines émotionnelles, essayez de vous pencher sur vos souvenirs d’enfance, pour faire ressurgir les moments qui ont contribué à forger ce sentiment d’injustice permanent. L’écriture peut également être libératoire pour exprimer vos peines, sans impacter votre entourage. Toutefois, écrire peut aussi vous apprendre à remarquer le positif de votre quotidien. Un exercice très simple est de tenir un journal de gratitudes : chaque jour, trouvez trois à cinq choses pour lesquelles vous éprouvez de la gratitude à inscrire dans votre journal.
Bien que ce processus puisse être difficile, c’est une étape cruciale pour libérer les émotions enfouies et commencer à trouver une certaine paix intérieure.
Apprendre à mieux exprimer ses vraies douleurs
Pour sortir du cercle vicieux du syndrome de Calimero, vous devez apprendre à exprimer vos véritables douleurs, d’une manière constructive et authentique. Lorsque vous vous apprêtez à vous plaindre, demandez-vous si le sujet de la plainte vous touche réellement ou s’il est un simple appel à l’aide pour attirer l’attention de l’autre ?
Apprenez à communiquer vos émotions de manière ouverte et non accusatrice, en exprimant clairement vos besoins et vos demandes concrètes. En verbalisant vos vraies peines, vous vous libérez du fardeau émotionnel qui pèse sur vos épaules.
Transformer la plainte en une action
La plainte est une action, mais une action passive qui a peu de chance d’avoir un effet sur la situation. Alors, transformez cette énergie en une action positive. Comment ? Commencez par identifier vos préoccupations réelles, puis trouvez quelles actions tangibles accomplir pour les résoudre. Toutefois, selon la situation, ce n’est pas toujours possible.
Lorsque vous n’avez pas de contrôle sur le sujet de la plainte, qu’elle est extérieure à vous, plutôt que de vous lamenter dans le vide, faites une activité qui vous fait du bien. Vous pouvez opter pour une activité créative, comme la peinture sous forme d’art-thérapie, ou une activité sportive, comme la course à pied, pour évacuer vos émotions négatives grâce à la dopamine.
Se faire accompagner pour sortir du syndrome de Calimero
Surmonter le syndrome de Calimero peut s’avérer être un processus complexe et exigeant. Il est tout à fait normal d’avoir besoin d’un soutien extérieur, neutre et bienveillant. Se faire accompagner par un psychologue peut vous offrir une grande aide pour explorer en profondeur vos émotions, vos blessures et vos schémas comportementaux.
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