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Dépression souriante : Top 11 des signes à identifier (+ Solutions)

Antoine Peytavin et son équipe de psychologues de Psychologue.fr, diplômés et enregistrés au RPPS, rédigent et valident chaque article avec la plus grande rigueur.

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Il n’est jamais facile de se dévoiler sans pudeur devant les autres. Il y a toujours quelque chose que nous gardons secrètement pour nous, une facette de notre personnalité, des sentiments que nous ne souhaitons pas forcément déballer pour une raison ou pour une autre, mais surtout nos émotions négatives (tristesse, affliction, douleur sentimentale).

De prime abord, cette retenue n’est pas forcément une mauvaise chose. Cependant, elle peut avoir des répercussions délétères lorsque ce que nous cachons est bien plus profond qu’un simple ressenti. En effet, le mal-être que nous tentons de dissimuler derrière un sourire et une fausse bonne humeur peut très vite occuper tout notre intérieur et devenir une vraie pathologie : la dépression souriante.

Il est difficile de l’identifier, car comme son nom l’indique, le sujet qui en souffre semble tout à fait dans un état normal, voire heureux. Toutefois, étant donné que la souffrance est interne et imperceptible au regard des autres, la dépression souriante peut être très pénible à vivre. Alors, pour vous aider à la détecter chez vous ou chez votre entourage, les experts de PsyVize ont recensé les signes pour identifier une dépression souriante ainsi que les solutions pour la soigner.

Qu’est-ce que la dépression souriante ? (Définition)

La dépression souriante désigne un type de dépression atypique dans laquelle la personne qui en souffre donne l’impression d’aller bien. Elle cache les manifestations de son état dépressif (pleurs, tristesse, détresse psychologique, profond mal-être) derrière un sourire, une joie de vivre et des plaisanteries. Le terme n’est pas officiellement employé par les psychologues, mais il s’agit bel et bien d’une réalité à laquelle 15 à 40 % des dépressifs sont confrontés.

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Cette pathologie, aveugle aux yeux du monde, trouve son origine dans les mêmes causes que la dépression classique. Toutefois, le besoin de dissimuler ses états peut parfois expliquer une culpabilité, une honte à l’idée d’être jugé ou par crainte d’un sentiment d’incompréhension de la part de son entourage. Parfois, ceux qui souffrent de dépression souriante choisissent également de le cacher par peur d’inquiéter leurs proches.

Comment reconnaître les symptômes d’une dépression masquée ?

Quand le désespoir intérieur n’est pas extériorisé, il est difficile de le reconnaître. Et comme c’est le principe même de la dépression souriante, elle est imperceptible de l’extérieur car masquée par un semblant de joie et de bonheur. Mal-être, culpabilité, autodérision, minimisation de la souffrance, voici quelques signes de la dépression souriante.

Signe n° 1 : Un mal-être profond et une culpabilité permanente

Le mal-être est sans doute le symptôme commun le plus connu de toutes les formes de dépression (dépression amoureuse, dépression saisonnière, dépression réactionnelle, postnatale ou épression chronique). À tous les stades, la tristesse prend le dessus sur vous et vos autres sentiments et peut même se transformer en épisode de mélancolie. Ainsi, aussi joyeuse et passionnante que puisse être votre vie (réussite professionnelle, vie de famille ou vie de couple stable, bel appartement, etc.), vous serez enclin à ressentir un mal-être physique et psychique.

Dans le cas d’une dépression souriante, vous culpabiliserez à l’idée de ressentir ces sentiments négatifs. En effet, comme vous avez l’impression d’avoir tout ce dont vous avez besoin pour être heureux, mais que vous ne l’êtes pas réellement, cela peut induire une culpabilité véhémente. Ce sentiment de culpabilité sera si intense que vous ferez tout pour masquer votre abattement intérieur.

Mais cette manière de taire ce qui fait mal et de dissimuler l’anxiété et la souffrance peut vous conduire jusqu’à commettre l’irréparable. Effectivement, en ravalant votre tristesse à chaque fois, vous faites un effort effréné qui consomme toute votre énergie et augmente le risque de développer des idées noires.

Signe n° 2 : Des changements subtils d’humeur ou de comportement

La dépression n’induit pas uniquement que des effets cliniques provoquant une humeur triste et maussade, en fait, une véritable transformation s’opère et change tout. Cependant, dans la dépression souriante, les changements d’humeur ou d’attitude semblent moins sévères de l’extérieur qu’ils passent souvent inaperçus au regard des autres.

Un ton de voix légèrement différent, une mine moins radieuse ou un léger manque d’énergie, il n’est pas facile de déceler ce type de symptômes. Et pourtant, si vous y prêtez attention, ces changements subtils sont annonciateurs d’une douleur émotionnelle profonde provoquée par la dépression.

Signe n° 3 : Une perte d’intérêt générale

Très souvent, un état dépressif se caractérise par de la démotivation, une incapacité à éprouver du plaisir ou de l’intérêt pour des choses qui étaient plaisantes auparavant. Cette indifférence et ce désintérêt vont venir affecter tous les aspects de votre vie : social, professionnel, personnel, familial, sexuel, etc.

Ce travail que vous appréciez tant n’est plus aussi excitant qu’avant, ces sorties entre amis ne vous plaisent plus autant, ce plat favori n’a plus le même goût, etc. Ainsi, vous ne trouvez ni la force, ni l’énergie de vous activer comme avant.

Aujourd’hui, même les actes les plus automatiques paraissent épuisants et insurmontables à cause de la pathologie. En cas de dépression souriante, ce symptôme fait partie des plus pénibles. Il peut être très douloureux de ne plus éprouver aucun intérêt pour quoi que ce soit et de devoir le masquer derrière une façade extérieure qui ne laisse rien filtrer de votre mal-être.

Signe n° 4 : Un soutien constant aux autres

Les personnes souffrant de dépression souriante sont souvent celles qui apportent le plus leur soutien aux autres. D’une part, cela leur permet de se détourner de leur propre souffrance. En effet, cet altruisme constitue une autre manière de s’aider soi-même et de soulager son accablement.

D’autre part, comme elles vivent un effondrement intérieur, elles savent ce qu’est la souffrance et ce que celle-ci peut provoquer. Ainsi, elles sont plus empathiques et apportent mieux leur réconfort aux autres.

Toutefois, bien que cette démarche soit tout à fait honorable, elle peut vous amener à vous oublier vous-même. En vous investissant trop pour les autres, derrière un beau sourire, vous finirez par aggraver l’état de votre propre santé mentale.

Signe n° 5 : Une tendance à nier ou minimiser la souffrance

Avez-vous déjà abordé le sujet avec votre proche en minimisant votre mal-être ? “Je suis juste un petit peu déprimé, mais rien de grave”. Ou est-ce que vous niez tout simplement les signes précurseurs de la maladie ? “Ça ne peut pas m’arriver à moi”. En réalité, en plus de vous faire culpabiliser à propos de votre propre souffrance, la dépression souriante vous pousse également à la nier ou la minimiser.

Cependant, vous devez garder à l’esprit qu’il ne s’agit pas d’une simple déprime engendrée par les difficultés normales de l’existence, et surtout qu’elle n’a aucun lien avec un déficit personnel. La dépression, comme de nombreuses pathologies psychologiques, trouve ses sources dans des événements qui échappent à notre contrôle.

La tendance à minimiser ou nier sa souffrance : preuve d’un manque affectif

La tendance à minimiser ou nier sa souffrance est souvent le signe d’un manque affectif. Avez-vous manqué d’attention, de soutien, d’écoute affective et de partage de sentiments durant votre enfance ? Cela peut provoquer une négligence et un effacement de soi. Le plus dérangeant, c’est que ces carences peuvent mener à une dépendance affective ou des relations toxiques.

Signe n° 6 : Un engagement excessif

Souvent, pour masquer la démotivation et la perte d’envie causées par la pathologie, les personnes atteintes de dépression souriante choisissent de se montrer extrêmement enthousiastes en s’impliquant de manière excessive dans de nombreuses activités. Elles arborent un sourire et paraissent très énergiques pour pouvoir dissimuler leur douleur intérieure.

D’une certaine façon, cela leur évite également d’y faire face. Ainsi, elles enchaînent les activités sociales, professionnelles, parascolaires et bénévoles alors qu’elles sont accablées par une fatigue constante due à la dépression masquée.

Cette technique, connue comme celle de l’autruche, peut paraître efficace au premier abord. En effet, elle vous évite de vous morfondre et vous éloigne de la solitude, mais, elle vous pousse à ignorer vos ressentis et ne guérit donc que de manière superficielle votre mal-être.

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Signe n° 7 : Des troubles de l’alimentation

La perte d’intérêt induite par la pathologie dépressive provoque souvent un déséquilibre dans l’alimentation de la personne. Ce déséquilibre se traduit par une perte d’appétit et donc une perte de poids conséquente. Toutefois, dans certains cas et souvent lorsqu’il s’agit d’une dépression souriante, le sujet a tendance à se réfugier dans la nourriture (hyperphagie ou crises de boulimie). Cela lui permet d’atténuer sa souffrance psychologique, mais aussi de compenser émotionnellement.

Étant donné que le trouble dépressif est méconnu de son entourage, il cherche à combler ses manques affectifs dans le plaisir éphémère que peut lui procurer la nourriture. Ainsi, il a tendance à privilégier les nourritures qui stimulent le plus le circuit de récompense du cerveau comme les produits riches en gras, en sucre, en chocolat, etc. En plus des troubles de l’alimentation, cela peut également provoquer une addiction et une prise de poids considérable.

Signe n° 8 : Une sensibilité accrue au rejet

Même si elles ne le montrent pas ouvertement, les personnes atteintes de dépression souriante sont particulièrement sensibles au rejet, aux moqueries et aux critiques. Qu’elles soient réelles ou non, toutes ces formes d’humiliation constituent des événements oppressant pour ceux qui la vivent. Elles conduisent également à un épuisement intérieur qui peut avoir des conséquences irréversibles.

Néanmoins, cette blessure de rejet passe souvent inaperçue aux yeux des autres, car pour éviter de la dépeindre, les victimes utilisent le retrait émotionnel, l’évitement et l’isolement social comme mécanismes de défense.

Signe n° 9 : L’autodérision constante

Pour cacher leur détresse émotionnelle, les personnes souffrant d’une dépression souriante utilisent parfois l’humour dérisoire. Selon les études, l’autodérision constitue une véritable thérapie et booste la confiance en soi. Pouvoir rire de vous-même prouve que vous avez gagné en maturité psychique pour mettre en place des mécanismes d’autoguérison.

Mais parfois, la frontière est modeste entre autodérision et autodépréciation. Très vite, l’autodérision peut devenir dégradante et tuer à petit feu votre estime de vous-même, surtout lorsque vous vivez une dépression masquée. Quelque part, l’autodérision permet aux dépressifs de déclarer à leur entourage leur peine ou l’image qu’ils voient d’eux-mêmes, mais ils cachent cette vérité derrière l’humour pour prétendre que cela ne les touche pas.

Signe n° 10 : Un retrait émotionnel

Tout le monde a des ressentis et des émotions. Néanmoins, certains préfèrent les faire taire pour des raisons diverses, mais surtout pour se protéger. Chez les personnes souffrant de dépression souriante, cette forme de stratégie adaptative est souvent utilisée pour ne pas être submergées par leurs ressentis et donc moins souffrir.

S’il est défini comme étant un processus conscient et volontaire chez certaines personnes, souvent le retrait émotionnel ne se contrôle pas. Quand les événements deviennent trop durs à gérer émotionnellement, les personnes dépressives choisissent l’émoussement affectif (diminution ou absence des réactions) pour se protéger.

D’où vient le retrait émotionnel ?
À quel moment de notre parcours le retrait émotionnel se manifeste-t-il ? En réalité, ce mode de protection n’apparaît pas d’un seul coup avec les symptômes de la dépression. Les premiers signes émergent dès la prime enfance face à des situations difficiles : peur, tristesse ou stress. Le processus se met alors en place à cause d’une pression sociale, d’un environnement culturel ou d’une éducation familiale prônant la mise en sourdine des émotions, qu’elles soient positives ou négatives.

Signe n° 11 : Une tendance à éviter les conversations profondes

Avez-vous tendance à éviter les conversations profondes et émotionnelles ou connaissez-vous quelqu’un qui a cette fâcheuse habitude ? Il s’agit là d’un signe de dépression souriante. En effet, les personnes atteintes de la pathologie, pour éviter de toucher un point sensible ou un mal-être enfoui, préfèrent rester à la surface lors des conversations.

S’engager dans une conversation profonde avec quelqu’un peut révéler leur détresse émotionnelle, alors ils choisissent de parler de sujets plutôt légers ou joyeux. Sans le savoir, ce mécanisme de défense les empêche de créer de vraies relations et s’apparente à un trouble d’attachement évitant.

Comment soigner la dépression souriante ?

Les personnes souffrant de dépression choisissent parfois de simuler un sourire en pensant pouvoir améliorer leur humeur. Bien que certaines études aient été publiées sur le sujet, jusqu’ici, les résultats ne permettent pas encore d’affirmer que mimer ses émotions peut les induire. Alors, pour éviter les conséquences délétères à long terme de l’état dépressif, il est essentiel de le soigner. De nombreuses solutions existent aujourd’hui et ont prouvé leur efficacité, notamment la psychothérapie couplée aux antidépresseurs.

Solution n° 1 : Accepter et assumer le mal-être

L’acceptation de votre état constitue le premier pas vers la reconstruction. S’il souhaite réellement guérir, un dépressif doit apprendre à accepter sa situation et l’assumer devant son entourage. Il ne s’agit pas d’en parler à tout-va à qui veut l’entendre, mais plutôt de prendre conscience des symptômes, de ne pas se voiler la face et surtout de ne pas en avoir honte.

Rappelez-vous que tout comme le corps, le cerveau peut, lui aussi, être malade sans que cela ne traduise une quelconque faiblesse de caractère, que ce soit de paresse ou d’un manque de volonté. Personne n’est à l’abri de la dépression. Aussi, votre identité ne se résume pas à des symptômes, ni à votre pathologie. Avant d’être un patient ou un dépressif, vous êtes une personne, un père ou une mère de famille, un ami…

Solution n° 2 : Commencer un suivi auprès d’un professionnel de la santé

Pour réussir à traverser les périodes douloureuses induites par la dépression souriante, l’accompagnement d’un professionnel de la santé est souvent nécessaire, voire obligatoire. Avec un psychologue ou un psychiatre, vous pourrez librement aborder les sujets qui vous embarrassent ou pour lesquels vous culpabilisez.

Grâce à leur expertise, ils pourront également vous aider à lever le blocage qui vous empêche de vous ouvrir à vos proches et donc à pouvoir extérioriser votre douleur ainsi que votre mal-être. En fonction de la nature et de la gravité de vos symptômes, un professionnel de la santé va pouvoir choisir la meilleure approche. Il vous aidera à identifier l’origine de vos maux et vous accompagnera pour en venir à bout.

Solution n° 3 : S’orienter vers les traitements psychothérapeutiques

Dans le traitement de la dépression classique comme celui de la dépression souriante, les prises en charge psychothérapeutiques sont très recommandées. Dans cette optique, il existe aujourd’hui plusieurs alternatives.

La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) repose sur les pensées, les émotions et les comportements. Le but est de pouvoir modifier les croyances erronées et votre perception des choses pour pouvoir influencer de manière positive vos comportements ainsi que vos actions. Cette forme de thérapie est très utilisée pour traiter différents troubles psychiatriques comme le trouble bipolaire, la jalousie maladive ou la perversion narcissique.

La thérapie interpersonnelle (TIP) vise à améliorer les relations interpersonnelles. Le but est d’enrichir vos rapports pour vous sortir de l’isolement et vous permettre de vous sentir mieux grâce à votre entourage.

La thérapie psychodynamique permet de résoudre les conflits intra-psychiques inconscients. Afin d’offrir un cadre rassurant aux dépressifs, cette forme de thérapie exige une relation interpersonnelle entre un thérapeute et son patient. Les traitements visent alors à repérer et comprendre les éléments psychiques inconscients qui sont à l’origine des difficultés et des souffrances.

Solution n° 4 : Profiter d’une prise en charge médicamenteuse

L’approche peut varier d’un patient à un autre, mais souvent, elle inclut une prise en charge médicamenteuse en complément des autres traitements. Les médicaments antidépresseurs agissent en réduisant les symptômes du trouble dépressif. Leur efficacité est prouvée chez plus de 60 % des patients.

Cependant, en raison des différents effets indésirables, la prise de ces psychotropes n’est pas à prendre à la légère. Seul un professionnel de la santé peut prescrire des antidépresseurs en guise de traitement de la dépression souriante, en complément à une thérapie.

Solution n° 5 : Adopter un mode de vie sain

Selon plusieurs études, il y aurait un lien direct entre l’humeur et le mode de vie. Afin de compléter les traitements et le suivi des professionnels, vous pouvez également avancer dans une démarche individuelle de changement de mode de vie. Pour pouvoir adopter une bonne hygiène de vie, vous devez opérer sur plusieurs niveaux :

  • L’alimentation : il a été prouvé que manger sain et équilibré contribuerait à une bonne santé mentale. Une grande partie de votre bien-être personnel se trouve, en effet, dans votre assiette. Ainsi, afin de prévenir, mais aussi de soigner une dépression souriante, il est conseillé de fournir à votre organisme un apport alimentaire adéquat couvrant tous vos besoins en nutriments.
  • Les activités physiques : inutile de rappeler les bienfaits des activités physiques sur l’humeur et la santé mentale. D’ailleurs, aujourd’hui, une activité physique adaptée fait partie des traitements de la dépression à hauteur individuelle. Pratiquez régulièrement des exercices physiques et vous observerez une réduction de votre fatigue, votre anxiété, vos symptômes dépressifs et une amélioration de votre qualité de vie en général.
  • Le sommeil : le sommeil est un pilier fondamental de votre bien-être. Il s’agit d’un moment de régénération physique et mentale. Dormir suffisamment permet alors de réduire la fatigue et de maintenir votre équilibre émotionnel. Pour retrouver un bon sommeil, éloignez-vous des écrans deux heures avant le coucher, fixez des horaires réguliers de lever et de coucher et exposez-vous régulièrement à la lumière du jour.

Enfin, si vous souhaitez retrouver votre bien-être mental, vous devez éviter les substances nocives comme l’alcool ou les drogues, qui renforcent les troubles de l’humeur.

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Solution n° 6 : Recréer du lien social pour être soutenu

Des études ont permis d’établir qu’un soutien social fort, chez un jeune adulte, permettrait de réduire de 47 % les risques de dépression et de 22 % les risques d’anxiété. Le soutien social favorise alors l’atténuation des problèmes de santé mentale.

Pour sortir de la dépression masquée, il est alors nécessaire de parler ouvertement de ses sentiments et de ses expériences à des amis, des membres de la famille ou au sein d’un groupe de soutien. Cela aide à soulager le poids émotionnel de la pathologie.

Même si cela ne fait pas partie de vos habitudes, il est important d’inclure votre entourage dans le traitement de votre maladie. Le but n’est pas d’aller à l’encontre de votre personnalité réservée, mais plutôt de vous sortir de l’isolement et d’améliorer votre réseau social personnel.

Solution n° 7 : Pratiquer l’autocompassion

L’autocompassion constitue un remède efficace contre les symptômes dépressifs, surtout dans le cas d’une dépression souriante. La dépression, surtout quand elle est masquée, peut se manifester par une autocritique, une faible estime de soi et une culpabilisation. Ces sentiments provoquent ainsi des pensées négatives.

Ainsi, grâce à l’autocompassion, vous serez à même d’aborder cette voix intérieure qui critique et qui blâme. On ne vient pas forcément pour se dire qu’on est meilleur que les autres. L’approche permet d’accepter l’imperfection qui existe en nous et de changer la voix intérieure négative en une voix de soutien, de douceur, d’acceptation et de compassion.

La dépression souriante, atypique mais dangereuse

La dépression souriante se manifeste principalement à cause du tabou et de la stigmatisation qui règne autour des questions de santé mentale. Pourtant, affronter la dysrégulation de nos émotions ne doit pas réveiller un quelconque sentiment de honte ni de culpabilité en nous. Pour éviter ce schéma de pensée dangereux, un suivi par un psychologue est préconisé, dès que vous sentez les symptômes de la dépression survenir.

Aussi, rappelez-vous que même si une personne ne montre pas sa détresse émotionnelle et se cache derrière un sourire, cela ne signifie pas que ce qu’elle vit est moins intense que celui qui est exposé à une dépression classique. Les symptômes sont peut-être masqués, mais ils sont bien réels et sont parfois plus éprouvants, car pèse en plus le poids de devoir les dissimuler.

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