Le burn-out, ce « mal du siècle » qui touche de plus en plus de personnes, se cache souvent derrière des symptômes subtils et insidieux. Au début, vous pourriez simplement ressentir une charge de travail plus pesante et un stress qui s’intensifie. Puis au fil du temps, les journées s’allongent et deviennent de plus en plus difficiles. La fatigue s’installe, l’enthousiasme des débuts n’est plus qu’un lointain souvenir et aller au travail devient une véritable épreuve au quotidien. Progressivement, vous avez peut-être basculé dans l’engrenage de l’épuisement professionnel.
Malheureusement, la guérison peut prendre des semaines, des mois, voire des années pour les formes les plus sévères. Savoir repérer les signes avant-coureurs est donc fondamental pour ne pas laisser l’épuisement s’installer. Manque de sommeil, irritabilité, troubles de la concentration… Nous vous exposons 13 des principaux symptômes du burn-out.
13 symptômes pour savoir si l’on fait un Burnout
Si l’épuisement est un état caractéristique du burn-out, ce syndrome doit en réalité être appréhendé à travers différentes facettes. Selon la psychologue Christina Maslach, le burn out s’articule en effet autour de trois dimensions : l’épuisement émotionnel, le cynisme vis-à-vis de son environnement professionnel et la diminution de l’accomplissement personnel au travail. Ces différentes composantes se déclinent en une multitude de signes qui sont autant de symptômes révélateurs de votre santé psychique.
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Symptôme n° 1 : Une fatigue physique et émotionnelle persistante
La première manifestation du burn out et la plus centrale, c’est l’épuisement physique et émotionnel. En cause, une exposition continue aux facteurs de stress liés au travail (objectifs inatteignables, surcharge de travail, manque de reconnaissance professionnelle…).
Vous avez le sentiment d’être complètement vidé de vos ressources et les temps de repos habituels (sommeil, congés, week-ends…) ne suffisent plus à récupérer. Jour après jour, la fatigue s’installe et devient chronique.
Après une période prolongée de stress et de travail excessif, certaines personnes peuvent ressentir des symptômes physiques lorsque leur période de repos commence. Non seulement le repos n’est plus suffisamment récupérateur, mais il devient en plus déclencheur de véritables troubles physiques (douleurs musculaires, migraines, état grippal…). Ce syndrome est également connu sous le nom de « syndrome d’épuisement de fin de semaine » ou « effet du congé » et atteindrait 3 % des travailleurs.
Principale responsable : l’adrénaline, une hormone liée au stress. Sécrétée en continu en réponse aux demandes constantes de travail acharné, elle entraînerait, au fil du temps, une baisse des défenses immunitaires. Lorsque la période de repos commence, l’adrénaline diminue. Se produit alors une réaction de « rebond » où les symptômes physiques et psychologiques refont surface.
Symptôme n° 2 : Une perte d’intérêt pour son travail
La démotivation au travail est l’un des symptômes les plus caractéristiques du burn-out. Lorsque cette condition s’installe, les personnes surmenées peuvent ressentir une véritable perte de sens dans leur travail, affectant leur productivité et leur capacité à se concentrer sur leurs tâches quotidiennes.
Au début, cette démotivation peut sembler presque insignifiante. Vous avez pu l’attribuer à une fatigue passagère, à un simple besoin de lever le pied, de prendre des vacances. Puis avec le temps, cette lassitude s’est considérablement marquée et vous ressentez désormais un profond désintérêt pour votre travail. Ce qui était autrefois source de satisfaction est finalement devenu terne, dépourvu de sens.
Les responsabilités professionnelles peuvent à présent vous sembler accablantes et l’idée d’aller travailler chaque jour finit par susciter de véritables appréhensions. D’ailleurs, vous commencez à réaliser vos missions sans entrain, presque machinalement et sans fournir le moindre effort particulier.
Symptôme n° 3 : Une sensibilité et une irritabilité marquée
L’épuisement professionnel a un effet en cascade sur toutes les composantes de la santé psychique. Certaines personnes s’éteignent complètement et semblent progressivement dénuées de toute émotion, à l’image d’une « coquille vide » qui ne ressent plus rien. Mais pour la plupart des gens en proie au surmenage, les émotions sont exacerbées.
À mesure que l’anxiété augmente à l’égard de l’environnement de travail, la tolérance au stress et à la pression diminue. Les ressources émotionnelles sont épuisées et cette détresse psychique se traduit bien souvent par une hypersensibilité et des sautes d’humeur sans raison évidente. Des choses qui n’auraient pas suscité de réaction forte auparavant peuvent désormais vous agacer ou vous bouleverser complètement.
Les échanges habituels au travail peuvent devenir tendus, car vous avez du mal à réguler vos émotions ou à les exprimer de manière constructive. À la moindre remarque ou critique, vos réactions peuvent être très vives, voire disproportionnées (colère, pleurs incontrôlés…). Ce tourbillon émotionnel est tout à fait caractéristique de l’épuisement physique et mental lié au burn out.
Symptôme n° 4 : Une tendance à l’isolement et au repli sur soi
Le repli sur soi et le besoin de s’isoler progressivement sont des signes très couramment rencontrés en cas de burn out. Épuisé physiquement et émotionnellement, vous ne vous sentez sans doute plus capable de gérer les interactions avec votre entourage, surtout professionnel. D’autant que le burn out s’accompagne bien souvent d’une diminution de l’empathie, rendant plus difficile encore la capacité à se connecter émotionnellement avec les autres.
Malgré tous vos efforts, vous vous sentez perdre pied sans réussir à retrouver l’élan ou l’énergie nécessaire pour accomplir vos missions. Vous ne supportez plus votre environnement général de travail et même les rassemblements festifs entre collègues (pots de départ, afterworks…) deviennent sources de stress. Vous les évitez un maximum et préférez rester seul de votre côté.
Dans ces conditions, se lever le matin devient une épreuve difficile où la perspective d’une nouvelle journée de travail suscite un sentiment de déprime et d’appréhension. Vous partez au travail avec la boule au ventre, vous avez de plus en plus souvent les larmes aux yeux et l’impression d’un poids écrasant sur votre poitrine… Ces manifestations anxieuses sont des signes caractéristiques d’un profond état de stress et doivent vous pousser à faire un point sur votre situation professionnelle.
Symptôme n° 5 : Une anxiété généralisée
Les exigences professionnelles excessives, les délais serrés et les responsabilités accablantes peuvent créer un environnement de travail anxiogène où l’incertitude et la peur de ne pas être à la hauteur s’installent progressivement. Si l’on ne parvient pas à relâcher la pression, le stress perdure et devient chronique, engendrant un cycle infernal. Le sommeil est perturbé, les périodes de repos ne permettent plus de récupérer et les performances au travail s’effondrent.
Au lieu de se reposer et de consacrer du temps à ses loisirs et à sa vie de famille, on compense en travaillant davantage. Peu à peu, le travail prend de plus en plus de place et le stress qui l’accompagne, aussi. C’est l’épuisement.
Vous vous sentez constamment inquiet, préoccupé et cette nervosité dépasse à présent le seul contexte professionnel, vous souffrez d’une véritable anxiété généralisée. La gestion du quotidien devient de plus en plus difficile, un fort sentiment d’insécurité parasite constamment vos pensées et vos angoisses commencent à se traduire par des douleurs physiques (vertiges, maux de ventre, courbatures…).
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Symptôme n° 6 : Des conduites addictives
Pour faire face à la pression et aux émotions difficiles, certains individus en surmenage professionnel consomment des substances psychoactives pour « tenir le coup ». Alcool, tabac, drogue… Les conduites addictives peuvent prendre différentes formes et ne pas simplement concerner les pratiques ou substances les plus dangereuses.
Certains comportements, a priori anodins, peuvent au final s’avérer problématiques lorsqu’ils sont réalisés en excès. Depuis que la fatigue et le stress se sont installés, votre consommation de café a peut-être triplé ? Le soir, pour décompresser, vous lancez un jeu sur votre ordinateur et y passez finalement la moitié de la nuit ? De la mauvaise habitude qui s’installe, à une véritable addiction, la pente peut être très glissante.
En vous offrant une échappatoire, un réconfort momentané, ces substances ou ces comportements viennent compenser ou tenter de réguler l’état de fatigue et de stress intense qui vous accablent. Mais à long terme, ils vous enferment dans un engrenage de dépendance et d’épuisement et peuvent avoir de lourdes conséquences sur votre santé.
Symptôme n° 7 : Des douleurs physiques
À la fatigue constante liée au burnout, se mêlent généralement de nombreuses douleurs physiques. Maux de ventre, tensions musculaires, lombalgies, douleurs articulaires, vertiges, migraines… Ce sont des douleurs psychosomatiques, c’est-à-dire des symptômes physiques déclenchés ou aggravés par votre épuisement psychique. Des examens cliniques se révéleront d’ailleurs tout à fait normaux, aucune maladie n’étant à l’origine de ces différents troubles.
Vous ne devez pas négliger ces signes pour autant, car ils traduisent un véritable mal-être psychique dont la somatisation peut s’aggraver au fil du temps. Les douleurs physiques deviendront plus intenses, plus nombreuses, participant encore davantage à l’épuisement global de votre organisme.
Symptôme n° 8 : Des troubles du sommeil
Inhérent au burn out, le stress chronique peut considérablement impacter la qualité de votre sommeil. Les pensées anxieuses, les inquiétudes incessantes, rendent très difficiles la détente et la relaxation nécessaires pour un sommeil réparateur.
Alors, quasi quotidiennement, les mêmes schémas se répètent. Les pensées liées au travail se bousculent dans votre esprit et vous empêchent de vous endormir. Lorsque vous y parvenez enfin, vous finissez toujours par vous réveiller une ou plusieurs fois au cours de la nuit. Là encore, difficile de trouver le sommeil. Vous ressassez les évènements de la journée ou restez préoccupé à l’idée de ce qui vous attend le lendemain. Et au final, quand vient l’heure de se lever, vous êtes complètement épuisé et encore moins enclin à affronter cette nouvelle journée de travail.
Très rapidement, les troubles du sommeil peuvent alors devenir un facteur aggravant du surmenage. L’absence de repos récupérateur entraînant une fatigue persistante et une diminution de la résistance au stress. Et c’est l’engrenage. Le burn out affecte le sommeil, tandis que le manque de sommeil, à son tour, aggrave les symptômes du burn out.
Symptôme n° 9 : Une diminution de l’efficacité au travail
Constamment en manque d’énergie et démotivé par votre travail, vous avez certainement constaté une baisse significative de votre productivité. Les missions habituelles, autrefois réalisables sans effort vous semblent à présent insurmontables et les délais imposés deviennent des sources de stress supplémentaires.
Vous pourriez même vous surprendre à procrastiner davantage, à repousser certaines tâches ou à les accomplir de manière très superficielle pour simplement en être débarrassé. L’engouement des débuts, l’enthousiasme qui accompagnait autrefois votre prise de poste a totalement disparu et vous ne faites plus désormais que le « strict nécessaire ».
Pour tenter de compenser cette baisse de performances, vous avez peut-être essayé d’adopter des comportements de surinvestissement (heures supplémentaires, poursuite du travail sur le temps personnel…). Mais c’est inefficace et cela participe au cercle vicieux qui mène à l’épuisement professionnel.
Symptôme n° 10 : Une attitude cynique et un sentiment de frustration
Le cynisme est la seconde dimension du burn out et résulte d’un épuisement émotionnel et d’une certaine forme de désillusion face aux exigences du milieu professionnel. Au début, vous étiez sans doute plein de ferveur et de détermination, mais les défis constants et le manque de reconnaissance ont fini par miner votre moral et votre engagement.
Confronté au stress, à la fatigue, votre état d’esprit se dégrade et votre attitude devient de plus en plus dure, négative envers votre hiérarchie et vos collègues de travail. Vous éprouvez du ressentiment, voire de l’hostilité vis-à-vis de toutes les personnes que vous côtoyez dans votre entourage professionnel. Beaucoup de choses et de personnes vous irritent.
Tout est source de critique et vous masquez de moins en moins vos opinions négatives. Conserver une attitude cordiale et professionnelle devient même particulièrement difficile au fil du temps et vous finissez par vous désengager totalement de votre travail et de votre entreprise.
Symptôme n° 11 : Une perte d’estime de soi
Dans sa troisième dimension, le burn-out se caractérise par une baisse du sentiment d’accomplissement personnel au travail, une dévalorisation de soi. La diminution de votre productivité au travail engendre un sentiment d’impuissance et de frustration, car vous vous rendez compte que vous ne pouvez pas atteindre vos objectifs comme vous le souhaiteriez. Vous avez l’impression de ne pas être à la hauteur des exigences du poste et commencez à douter de vos compétences.
À ce sentiment d’illégitimité se mêle bien souvent de la culpabilité. Malgré tous vos efforts, vous n’avez pas réussi à retrouver toute la rigueur et l’énergie nécessaire pour accomplir vos missions. Au fil du temps, votre confiance en vous et votre estime personnelle s’effondrent, détériorant encore davantage votre état émotionnel général.
Symptôme n° 12 : Des troubles alimentaires
Le stress lié au burn out mobilise énormément d’énergie. Les personnes touchées par ce syndrome peuvent parfois se réfugier dans la nourriture, surconsommer des aliments riches en sucre et en gras comme source de réconfort, voire développer de véritables troubles du comportement alimentaire (boulimie, hyperphagie…).
D’autres individus, à l’inverse, perdent complètement l’appétit à mesure que leur état anxieux s’installe et les conséquences sur la santé ne sont pas moins dangereuses (amaigrissement, carences, affaiblissement…).
Dans tous les cas, une variation de poids ou un changement dans les habitudes alimentaires est un bien mauvais signal et doit vous alerter.
Symptôme n° 13 : Des difficultés de concentration et de mémoire
Le stress chronique et prolongé peut avoir un impact considérable sur les capacités cognitives. Surchargé par l’anxiété, le cerveau peut avoir du mal à gérer toutes les informations qui lui parviennent, entraînant des oublis fréquents, une baisse de la vigilance, des troubles de l’attention, des difficultés à réaliser plusieurs tâches à la fois. Ces symptômes sont particulièrement alarmants, le ralentissement des fonctions cognitives signifiant un burn out déjà bien installé.
Si vous avez l’impression de commettre plus d’erreurs qu’avant, d’avoir des difficultés à vous concentrer, à trouver vos mots, à suivre une discussion ou à prendre des décisions, même simples, alors il devient urgent de faire une pause et de prendre du recul sur votre activité professionnelle.
Les tests et diagnostics
Le burn out n’est pas reconnu comme une maladie et ne figure donc pas dans le DSM-5, le manuel diagnostic des troubles mentaux. Il entre dans la catégorie des troubles d’adaptation. Son diagnostic peut donc être complexe, car il n’existe pas de critères précisément définis. La convergence d’un ensemble de signes ou d’indices peut toutefois permettre de détecter la présence probable d’un surmenage et d’en évaluer l’intensité.
Si vous vous reconnaissez dans un ou plusieurs des symptômes du burn out, rapprochez-vous de votre médecin généraliste ou du service de santé au travail de votre entreprise.
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Pour établir leur diagnostic, les professionnels de santé peuvent s’appuyer sur plusieurs outils de mesures et notamment le MBI et le CBI, deux questionnaires standardisés qui permettent de fournir des indicateurs du niveau d’épuisement.
Développé en 1981 par les psychologues américaines Maslach (précitée) et Jackson, le Maslach Burnout Inventory (MBI) est le test le plus utilisé aujourd’hui. Il se décline en deux versions : l’une spécifique aux professionnels du soin, de l’enseignement et de la formation, et la seconde pour le reste de la population. Ce test mesure les trois dimensions principales du burn out :
- L’épuisement émotionnel : le questionnaire évalue le niveau de fatigue psychique engendré par le travail ;
- La dépersonnalisation (ou le cynisme) : c’est-à-dire le degré de détachement émotionnel et d’indifférence envers les autres dans le contexte professionnel ;
- L’accomplissement personnel : Cet item mesure le niveau de satisfaction et d’épanouissement associé au travail.
Le Copenhagen Burnout Inventory (CBI), mis au point par les chercheuses danoises Marianne Borritz et Annie Hogh, explore également trois composantes du burn out, mais sous un angle un peu différent :
- L’épuisement lié au travail : c’est-à-dire le niveau de fatigue physique et mentale engendrée par les exigences professionnelles ;
- L’épuisement lié à la clientèle : l’outil évalue le niveau d’épuisement associé aux interactions avec les clients, les patients ou les usagers ;
- L’épuisement personnel : Cet item explore le niveau général d’épuisement ressenti, à la fois dans le contexte professionnel et dans d’autres sphères de la vie.
4 solutions pour sortir du Burnout
Différentes solutions peuvent être mises en œuvre pour retrouver un bon équilibre professionnel et personnel. Mais la prise en charge du burn out passe généralement par un arrêt total de l’activité professionnelle, sur une période plus ou moins longue en fonction de la sévérité de l’épuisement.
Solution n°1 : Prendre le temps nécessaire pour se reposer
Les ressources sont complètement épuisées lorsque l’on souffre de burn-out et le corps et l’esprit ont besoin de temps pour récupérer. Si elle n’est pas systématique, la prescription d’un arrêt de travail s’avèrera bien souvent nécessaire, d’une durée de quelques jours à plusieurs mois selon le degré de surmenage.
Solution n°2 : Identifier les facteurs de stress et faire le point sur sa situation
S’il fait partie intégrante du processus de guérison, le repos à lui seul ne suffit pas pour guérir le burn out et éviter les rechutes. Il faut également prendre du recul sur sa situation pour évaluer les sources de stress qui ont pu conduire à un tel niveau de surmenage. Cela implique de se poser les bonnes questions :
- Quelles situations génèrent le plus de stress dans mon travail ?
- Quels changements pourraient être apportés ?
- Quels sont les aspects de mon travail qui m’apportent de la satisfaction ?
- Ce milieu professionnel est-il fait pour moi ?
- Etc.
Il s’agit de réaliser un véritable travail d’introspection pour évaluer ses aspirations professionnelles profondes. Parfois, la réflexion aboutira à la nécessité de changer d’environnement de travail, voire de se réorienter complètement.
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Solution n°3 : Suivre une thérapie
Pour prendre conscience des raisons qui ont mené à l’épuisement, explorer les émotions sous-jacentes et développer des stratégies de gestion du stress, l’accompagnement d’un professionnel de la santé psychique peut être une aide précieuse.
Différentes psychothérapies sont possibles, mais la thérapie cognitive et comportementale est celle la plus souvent préconisée dans le traitement d’un épuisement professionnel.
Solution n°4 : Adopter des habitudes de vie plus saines
Le traitement du burn out passe également par l’amélioration globale de son hygiène de vie. Une alimentation équilibrée, la pratique d’une activité physique régulière, et un sommeil de qualité sont essentiels pour se maintenir en bonne santé physique et mentale.
Si certains signes vous semblent familiers, ne tardez pas, ne laissez pas l’épuisement professionnel s’installer. Non résolu, le burn out peut avoir de très lourdes conséquences sur votre santé physique et psychique. Ce qui se limite peut-être aujourd’hui à un simple surmenage au travail peut très rapidement s’aggraver et évoluer en mal-être psychique, voire en véritable dépression chronique.
Personne n’est à l’abri de l’épuisement professionnel. Et même dans ses formes les plus précoces, il est parfois très difficile de s’en libérer complètement et de parvenir à identifier la totalité des causes sous-jacentes au burnout. Pour retrouver rapidement un équilibre professionnel et personnel, l’accompagnement thérapeutique peut être un précieux allié.
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