Véritable cicatrice émotionnelle, la blessure d’injustice se construit durant l’enfance et vous empêche ensuite de vous épanouir pleinement. La colère est sans doute omniprésente dans votre vie. Vous vous sentez souvent incompris, oppressé, avez le sentiment de ne pas être reconnu à votre juste valeur…
Ces émotions négatives et les difficultés relationnelles qui affectent certainement votre quotidien sont le résultat d’expériences douloureuses passées et des souffrances qu’elles ont laissées. Pour vous en libérer et vous aider à appréhender la vie plus sereinement, nous vous dévoilons les 9 meilleurs conseils pour guérir rapidement une blessure d’injustice.
Qu’est-ce que la blessure d’injustice ?
Communément appelée « syndrome de Caliméro », la blessure d’injustice correspond à un sentiment persistant de persécution et d’inégalité dans la vie de tous les jours. La blessure d’injustice est l’une des cinq blessures de l’âme identifiées par les psychiatres John Pierrakos et William Reich :
- La blessure d’abandon ;
- La blessure de rejet ;
- La blessure de trahison ;
- La blessure d’humiliation ;
- La blessure d’injustice.
C’est Lise Bourbeau, écrivaine spécialisée dans le développement personnel, qui a démocratisé ce concept dans son best-seller Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même.
Les origines de la blessure d’injustice
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Cette blessure émotionnelle se forme généralement durant l’enfance, entre l’âge de 4 et 6 ans. C’est à cette période de la vie que l’enfant commence à prendre conscience de son individualité et aime être le centre de l’attention.
La blessure d’injustice est susceptible d’affecter n’importe quelle personne, mais on la retrouve principalement chez celles ayant grandi auprès de parents toxiques (ou autres proches) particulièrement exigeants, autoritaires ou distants.
En l’absence de figure d’attachement sécurisante, l’enfant ne se sent pas en mesure d’exprimer ses besoins et ses émotions en toute confiance. Il ne se sent pas respecté, entendu et ne croit pas recevoir ce qu’il mérite. Il développe au fil du temps le sentiment que ce qu’il éprouve n’a aucune importance, qu’on l’apprécie davantage pour ce qu’il réalise que pour ce qu’il est.
Le masque du rigide
Envahi d’un profond sentiment d’injustice qui ne le quittera plus, l’enfant blessé finit par se couper de toutes ses émotions et arborer, à son tour, une attitude froide et distante. Ce mécanisme de défense, Lise Bourbeau le qualifie de « masque du rigide ». Laissant croire à de l’indifférence, l’enfant cherchera en réalité à adapter son comportement pour se conformer au maximum à ce que l’on attend de lui. Comme seule échappatoire, il conservera ce mode de fonctionnement en grandissant.
Perfectionniste, exigeant avec les autres comme envers lui-même… À l’âge adulte, il est dans l’hypercontrôle et semble imperturbable en toutes circonstances. Loin d’avoir perdu toute sensibilité avec le temps, la personne blessée est en réalité en recherche constante de l’approbation de l’autre. Pour ne plus jamais subir de critique ou être victime d’injustice, elle porte ce masque rigide comme une seconde nature et apprend à parfaitement masquer ses émotions.
Les symptômes de la blessure d’injustice
Ce type de blessure peut se manifester de différentes façons, mais généralement, une personne souffrant d’une blessure d’injustice présentera un ou plusieurs des traits suivants :
- Une tendance à se victimiser et se sentir persécutée en permanence ;
- Une colère persistante envers les personnes qu’elle estime responsables des injustices subies ;
- Une tendance à ressasser les incidents et souvenirs douloureux ;
- Une attitude froide et distante ne laissant pas transparaître ses émotions ;
- Une faible estime de soi associée à un important sentiment d’impuissance ;
- Une méfiance envers les autres entraînant des difficultés à faire confiance et une tendance à nouer des relations dysfonctionnelles ;
- Une forte exigence et un esprit très critique envers soi et les autres ;
- Une tendance à s’enfermer dans une spirale d’émotions nocives et à tout interpréter négativement ;
- Une insatisfaction et une frustration permanente avec un important besoin de se plaindre auprès de son entourage ;
- Une tendance au repli sur soi et à l’évitement par crainte de subir de nouvelles injustices.
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Comment guérir une blessure d’injustice ? 9 conseils pour s’en libérer rapidement
Comme toute blessure psychologique, la blessure d’injustice est profondément ancrée dans votre esprit et pourra se révéler particulièrement complexe à déconstruire. Mais en prenant davantage soin de vos ressentis, en menant un véritable travail d’introspection, il est possible de surmonter votre souffrance et retrouver un équilibre émotionnel vous permettant de vous épanouir.
Conseil n° 1 : Prendre conscience de sa blessure émotionnelle et l’accepter
Accepter de se voir tel que l’on est une première étape indispensable pour espérer, un jour, retrouver un certain équilibre émotionnel. Mais c’est aussi l’une des plus difficiles. Vous n’avez certainement pas conscience des mécanismes de défense qui s’enclenchent, qui orientent vos agissements au quotidien et façonnent l’attitude que vous renvoyez. Vous avez constamment l’impression de vous battre contre le monde entier, de ne jamais obtenir ce que vous méritez véritablement et ce mal-être vous suit en toutes circonstances ?
Pour commencer, essayez de déterminer le point de départ de ce sentiment d’injustice. Explorez les événements de votre passé, essayez d’identifier des schémas de pensées et les comportements ou réactions émotionnelles qui en ont résulté.
Une blessure d’injustice trouve généralement son origine dans les premières années de l’enfance. Exigence et sévérité des parents, manque affectif, obligation d’excellence, impossibilité d’exprimer ses émotions… Comprendre les origines de ce mal-être persistant vous permettra de remettre en question les schémas de pensées qui vous maintiennent dans une spirale négative.
Ancrée en vous depuis très longtemps, cette blessure d’injustice a complètement façonné votre monde, votre rapport à vous-même ainsi qu’aux autres. Se libérer de son emprise s’avèrera très certainement long et complexe. L’accompagnement d’un psychologue ou thérapeute peut vous être d’un précieux soutien.
Conseil n° 2 : Renouer avec ses émotions et oser les exprimer
Pour paraître le plus parfait possible auprès de votre entourage, vous avez pris l’habitude de camoufler vos émotions en toutes circonstances. Ce masque du rigide qui accompagne chacune de vos interactions se traduit même dans votre posture. Les mâchoires serrées, un corps plutôt droit avec des mouvements pouvant manquer de souplesse… Vos yeux ne trahissent aucune de vos émotions et vous passez bien souvent pour une personne froide, dépourvue de sentiments personnels. Pourtant, derrière cette attitude impassible se cache bien souvent une grande sensibilité.
Refouler vos émotions, particulièrement les plus douloureuses, vous donne une illusion de contrôle, de protection face aux agressions du monde extérieur. Ce mécanisme de défense vous contraint à prendre énormément sur vous au quotidien. Vous n’exprimez pas votre désaccord, vos doutes ou votre mécontentement… Loin de se dissiper, ils s’accumulent au contraire et vous enferment dans le cercle vicieux de la frustration et du sentiment d’injustice. Si bien que lorsque le vase déborde, vos réactions peuvent sembler particulièrement vives et toujours disproportionnées aux yeux des autres.
Pour désamorcer cette escalade négative, vous devez absolument réapprendre à vivre pleinement vos émotions présentes, à les écouter et à les exprimer sans peur du jugement. Renouer avec ses émotions, c’est également apprendre à les communiquer de manière saine et équilibrée, en tenant compte des besoins de son entourage. Vous n’en avez peut-être pas conscience, mais enfermé dans un sentiment d’injustice quotidien, vous avez sans doute tendance à rechercher constamment l’attention et le réconfort de vos proches. Vous leur faites part régulièrement de ce qui vous arrive, de la colère que cela vous provoque, sans toutefois entendre qu’il puisse exister des solutions ou que la situation n’est peut-être pas aussi grave que vous le ressentez…
Lorsque les plaintes sont récurrentes, l’entourage peut se montrer à l’écoute au début et essayer de vous aider à sortir de votre mal-être, il peut aussi finir par s’essouffler. Bien sûr, c’est important de continuer à verbaliser vos doutes, votre insatisfaction et votre sentiment d’injustice. Lorsqu’ils sont fondés, les extérioriser est un processus tout à fait sain qui vous apporte un véritable soulagement du stress accumulé et des émotions négatives envahissantes.
Suis-je en dépendance affective ?
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Mais la clé, c’est d’apprendre à exprimer ses besoins, ses envies de manière mieux définie. Essayez de remplacer le fait de vous plaindre par une description factuelle de la situation, de votre ressenti et de ce que vous aimeriez obtenir de la situation. En exprimant une demande plus qu’un apitoiement, vos proches pourront davantage se positionner en soutien et vous proposer des solutions s’ils en identifient.
Conseil n° 3 : Pratiquer la méditation de pleine conscience pour favoriser la guérison
Pour vous défaire d’une blessure d’injustice si solidement ancrée dans votre esprit, il est fondamental d’apprendre à vivre pleinement vos émotions sans être sous leur emprise. La méditation de pleine conscience peut vous y aider.
Longtemps reléguées aux domaines du développement personnel et de la spiritualité, les pratiques méditatives sont désormais largement utilisées dans le champ de la psychologie clinique, de la psychiatrie et des neurosciences. Différentes études ont notamment démontré qu’elles aident à reconnaître, accepter et gérer les émotions négatives. Concrètement, la méditation de pleine conscience consiste à porter une attention bienveillante et non-jugeante à l’instant présent, aux émotions et sensations physiques que l’on ressent sur le moment.
Dans le cadre d’un sentiment d’injustice persistant, vous éprouvez sans doute quantité d’émotions négatives au quotidien, qui vous maintiennent dans un profond mal-être. Anxiété, stress, accès de colère… Pratiquer la méditation de pleine conscience peut vous aider à accueillir ces ressentis difficiles et reconnaître leur nature éphémère. Il ne s’agit pas de prendre le contrôle sur ces émotions. Simplement de les observer, les recevoir avec bienveillance, et les accepter telles qu’elles sont et ainsi réussir à s’en détacher plus facilement.
En pratiquant régulièrement, vous parviendrez également à prendre davantage de recul par rapport à ce qui vous préoccupe. Plutôt qu’être submergé par des ruminations constantes, vous pourrez apprendre à observer vos ressentis, à désamorcer les schémas de pensées négatifs et à retrouver un équilibre émotionnel épanouissant.
Conseil n° 4 : Dépasser sa colère pour pouvoir pardonner
Lorsque l’on est sans cesse confronté à des injustices (objectivement fondées, ou non), il est naturel de ressentir de la colère, de l’amertume et de l’indignation. Mais porter ces ressentiments négatifs au quotidien ne peut qu’entraîner davantage de détresse émotionnelle et affecter votre bien-être psychologique.
En prenant conscience de votre blessure et des mécanismes sous-jacents, vous allez pouvoir commencer à prendre du recul et pardonner à ceux qui vous ont fait du mal. Cela ne signifie pas minimiser ou accepter l’injustice subie. Mais simplement accepter que les personnes responsables de vos blessures aient peut-être agi, elles aussi, selon leurs propres souffrances émotionnelles. Vous avez tout à fait le droit de vous mettre en colère et de leur en vouloir. Mais essayez également de vous mettre à leur place pour atténuer et dépasser votre rancœur.
En choisissant de pardonner, vous décidez de lâcher prise sur la rancune, la volonté de vengeance. C’est avant tout un cadeau que vous vous faites à vous-même : la possibilité de vous détacher émotionnellement de vos blessures, de libérer votre esprit et votre cœur des sentiments négatifs qui vous retiennent dans la douleur.
Conseil n° 5 : Pratiquer l’autocompassion et se libérer du perfectionnisme
Exigeant vis-à-vis des autres, mais encore davantage envers vous-même, vous vous comparez sans cesse à votre entourage en ne fixant votre attention que sur ce qui vous fait défaut. Ce manque de confiance en vous et la peur constante du jugement des autres vous poussent à en faire toujours plus, à rechercher la perfection et la justesse dans chacune de vos réalisations. Vous pensez ainsi prouver votre valeur et obtenir enfin l’attention qui vous revient. Mais dans votre vie personnelle, comme professionnelle, vous ne vous sentez jamais suffisamment considéré.
En plus de vous épuiser, cette quête de perfection absolue ne peut qu’alimenter votre blessure. Les objectifs que vous vous imposez sont irréalistes, inatteignables. Fatalement, vous échouerez. Alimentant encore davantage la faible estime que vous avez déjà de vous-même.
Pour vous défaire de ce sentiment d’injustice et de ce mal-être persistant, vous devez absolument vous considérer avec davantage de bienveillance. Portez votre attention sur vos atouts, vos réussites au quotidien. N’ayez pas peur de la critique et acceptez de faire des erreurs. Vous n’êtes pas parfait, personne ne l’est.
Conseil n° 6 : S’ouvrir aux autres et se défaire de son masque
Votre peur irrationnelle du jugement des autres vous a conduit, tout au long de votre vie, à arborer ce fameux masque du rigide. Impassible, froid, inatteignable… Ce mécanisme de défense vous offre une illusion de contrôle. Plus ou moins consciemment, vous maintenez les autres à bonne distance, ignorant ainsi totalement vos propres besoins émotionnels et affectifs.
Cependant, le fait de vous renfermer sur vous-même vous maintient dans votre souffrance et ne fait que rendre le processus de guérison plus difficile. Vous devez absolument vous défaire de cette méfiance qui vous accompagne depuis toujours et vous fait considérer l’autre comme un ennemi potentiel.
Essayez de vous ouvrir aux autres, de vous rapprocher de vos amis, de votre famille. Mais pas seulement. Donnez-vous l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes, de partager davantage vos expériences, votre histoire, sans chercher à dissimuler votre véritable personnalité. En nouant des relations plus profondes, plus authentiques avec les autres, vous retrouverez l’affection et la tendresse dont vous avez terriblement manqué jusqu’à présent.
Conseil n° 7 : Pratiquer la gratitude pour améliorer son bien-être émotionnel
Rancœur, frustration, indignation… Lorsque l’on souffre d’une blessure d’injustice, on peut avoir tendance à se laisser envahir par les émotions négatives. Au quotidien, vous vous focalisez sans doute sur ce qui vous manque, sur les pensées préoccupantes qui vous affectent ou vous mettent en colère.
Vous êtes également plus enclin à regarder vers le passé, à ressasser tous ces moments douloureux qui vous ont laissé de profondes souffrances que vous ne parvenez pas à atténuer. Différentes études révèlent que pratiquer la gratitude pourrait vous aider à recentrer votre attention sur les émotions positives et les événements heureux du quotidien, habituellement dans l’ombre.
Un peu à la manière de la méditation, la pratique de la gratitude relève d’un entraînement mental qui consiste à reconnaître et apprécier les aspects positifs de votre vie même dans les moments difficiles. Ressentir de la reconnaissance peut être particulièrement difficile lorsque l’on souffre d’une blessure d’injustice. Mais progressivement, ce type de pensées positives peut vous permettre de changer de perspective et de vous concentrer sur ce qui fonctionne plutôt que sur ce qui ne va pas.
Conseil n° 8 : Prendre du recul pour relativiser son sentiment d’injustice
Une blessure, c’est une souffrance émotionnelle qui s’est construite suite à l’un de nos besoins essentiels qui n’a pas été respecté et qui a biaisé durablement notre perception du monde extérieur. Sans même en avoir conscience, vous avez évolué tout au long de votre vie à travers le prisme de cette blessure d’injustice.
Plus ou moins négativement, c’est elle qui influence votre interprétation du réel et oriente ensuite vos mécanismes réactionnels. Vos accès de colère, cette susceptibilité que l’on vous reproche parfois… Ces réactions épidermiques disproportionnées sont en réalité la conséquence de votre vision biaisée du monde et de vous-même. Bien souvent, les injustices ressenties ne sont pas fondées.
Pour mieux comprendre vos schémas réactionnels, essayez de prendre du recul. Face à un événement que vous considérez comme injuste, essayez d’analyser objectivement vos propres réactions et comportements. Vous pouvez notamment vous interroger sur la façon dont vous avez contribué à la situation. Une attitude agressive ? Un sentiment de méfiance extrême ? Vous devez examiner vos propres responsabilités et ne pas systématiquement penser que c’est aux autres de changer.
Suis-je en dépendance affective ?
Vous pensez être en dépendance affective ? Vous avez la sensation d’être dans un cercle infernal ? Faîtes le test maintenant !
Dans l’ensemble, il faut simplement accepter que la vie soit faite d’aléa et ne puisse pas toujours aller dans votre sens. Cela ne signifie pas que le monde entier cherche à vous atteindre et à vous déprécier. En prenant du recul, en analysant les événements sous différentes perspectives, vous parviendrez progressivement à changer de posture et déconstruire les mécanismes réactionnels liés à vos blessures.
Conseil n° 9 : Suivre une thérapie pour soigner la blessure d’injustice
Ancrée en vous depuis très longtemps, la blessure d’injustice a profondément marqué votre construction émotionnelle et votre rapport aux autres. Pour vous aider à vous sentir mieux, à vous libérer de mécanismes de défense qui vous empêchent de vous épanouir, il est essentiel de vous faire accompagner par un professionnel.
C’est particulièrement en séance que l’on apprend à mieux se connaître, dans un cadre sécurisant, bienveillant, à l’abri du jugement. Vous êtes libres d’exprimer vos émotions, d’explorer les moindres recoins de votre histoire et des pensées qui vous préoccupent.
Cet accompagnement vous permettra notamment de faire un véritable travail d’introspection pour comprendre les origines et le sens de votre blessure d’injustice. C’est en explorant vos émotions, vos souvenirs, votre histoire de vie, que le thérapeute ou psychologue pourra essayer de créer des liens entre ces souffrances et les événements ou les relations vécues, les contextes, les personnes impliquées… Non pas pour ressasser, mais pour développer de nouvelles perspectives, agencer votre histoire autrement, pointer les contradictions ou les désirs inconscients et vous offrir les clés pour vous libérer de cette blessure passée et appréhender l’avenir plus sereinement.
La cicatrisation d’une blessure d’injustice peut prendre du temps. Si de nombreux leviers peuvent être mis en place rapidement pour travailler son rapport à soi et aux autres, il faut toutefois de la patience et accepter de ne pas pouvoir aller plus vite que son inconscient.
Ce qui est certain en revanche, c’est qu’avancer sans regarder en arrière, sans chercher à évaluer et reconstruire un mode de fonctionnement profondément ancré est une mauvaise stratégie. Le temps, seul, ne résout rien. Une blessure émotionnelle ne peut malheureusement pas se résorber d’elle-même les années passant.
Se replonger dans son passé, s’engager dans un véritable travail d’introspection pour se libérer de ses souffrances émotionnelles est une démarche qui peut être très éprouvante, mais salutaire. Un suivi thérapeutique auprès d’un professionnel de santé pourra vous aider à vous libérer de l’emprise de vos blessures et vous construire une vie plus épanouissante.
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