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Les 5 Phases de la Dépression : Le Guide complet (+ PDF)

Antoine Peytavin et son équipe de psychologues de Psychologue.fr, diplômés et enregistrés au RPPS, rédigent et valident chaque article avec la plus grande rigueur.

Sommaire

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Un individu sur cinq sera confronté à un épisode dépressif au cours de sa vie. En France, cela représente 13 millions de personnes. La dépression peut toucher chacun d’entre nous, peu importe l’âge, le genre ou la catégorie socioprofessionnelle. Elle se déclenche suite à un événement douloureux comme un deuil ou un licenciement, à un moment inattendu tel qu’un départ à la retraite ou sans cause apparente.

Les 5 phases de la dépression renvoient au processus émotionnel et psychologique que vivent la plupart des gens lorsqu’ils font face à cette maladie. Bien entendu, l’expérience de la dépression varie d’un individu à l’autre et une multitude de facteurs l’influence.

Mais globalement, ce concept permet de mieux comprendre les mécanismes complexes qui entrent en jeu dans le cadre de ce trouble de l’humeur, d’autant plus qu’il existe dix formes reconnues de cette maladie. De la phase préliminaire de cet état de détresse psychologique à celle du rétablissement, les experts de PsyVize décryptent les 5 stades majeurs de la dépression.

Dépression et types de dépression

Derrière la notion de dépression, se cachent en fait plusieurs formes de la maladie. Quel que soit le type de dépression, 3 symptômes majeurs se manifestent systématiquement.

Les 3 symptômes communs à toute forme de dépression

Au-delà de certaines caractéristiques spécifiques, toute forme de dépression s’exprime à travers 3 grands symptômes qui s’intensifient au fil des semaines. Pour poser le diagnostic de la maladie, ces derniers doivent durer plus de 2 semaines.

Contrairement aux coups de déprime que chacun ressent de temps à autre, la dépression se caractérise par une tristesse permanente. Ce sentiment persiste et s’accentue au fil du temps. Une sensation de vide envahit la personne, qui peine à ressentir de la joie dans les activités qu’elle appréciait d’habitude.

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Sensation de lourdeur, épuisement physique et mental : la fatigue persistante et généralisée constitue l’un des symptômes de la dépression. Cet état perdure même après une période de repos suffisante ou une bonne nuit de sommeil.

La troisième grande caractéristique de la maladie repose sur un désintérêt prononcé pour tout : passions, interactions sociales, hobbies. Plus rien ne fait sens, plus rien ne semble digne d’intérêt. Ce sentiment est associé à une confiance en soi qui s’érode car l’individu se critique constamment et se perçoit comme un être inutile et indigne d’intérêt.

Les 10 types de dépression à distinguer

Chaque forme de dépression présente des caractéristiques qui lui sont propres. Les prendre en compte permet de mettre en place un parcours de soins adapté.

Les 10 formes de dépressionCaractéristiques distinctives
La dépression réactionnelleCe trouble se déclenche en réaction à un choc émotionnel et psychologique, ce qui entraîne un état de stress post-traumatique. Les schémas de pensées de la personne sont totalement brouillés.
La dépression chroniqueLa dépression chronique suit un schéma cyclique, marqué par l’alternance entre épisodes dépressifs et phases d’amélioration. Elle résulte souvent d’un manque de prise en charge ou d’un traitement arrêté trop tôt. La dépression chronique risque de mener à une forme sévère de la maladie.
La dépression sourianteDifficile pour les proches de détecter la dépression souriante tant la personne dissimule sa souffrance sous le masque de l’enthousiasme et de la joie de vivre. Elle éprouve le besoin de garder le contrôle à tout prix, de peur d’être démasquée et rejetée.
La dépression post-partumCette forme de dépression prend racine durant l’année qui suit l’accouchement et s’étend au-delà du baby-blues. La perte de repères, le stress et une charge émotionnelle trop importante sont à la source de la dépression post-partum. La maladie ne facilite pas la construction du lien d’attachement avec bébé.
La dépression saisonnièreLa dépression saisonnière est liée au changement de saison et dérègle le fonctionnement des neurotransmetteurs. Ce phénomène cause des troubles du sommeil et des troubles du comportement alimentaire (TCA).
La dépression mélancoliqueLa personne souffrant de mélancolie et de dépression mélancolique éprouve tous les symptômes de la dépression de manière bien plus intense et douloureuse. La maladie est intimement liée au trouble bipolaire
La dépression amoureuseLa dépression amoureuse se développe suite à une rupture brutale ou inattendue. La souffrance ressentie donne lieu à une grande vulnérabilité émotionnelle, ce qu’une personnalité toxique comme un pervers narcissique sait repérer rapidement.
La dépression masquéeDans ce cas, la souffrance est enfouie si profondément que le corps l’exprime par des symptômes physiques. Cette forme reste difficile à déceler et les signes se confondent avec d’autres pathologies.
La dépression infantileLa dépression touche aussi l’enfant, notamment s’il vit avec le TDAH, et masque une grande tristesse qu’il importe de prendre en compte. Le comportement de l’enfant se transforme.
La dépression sévèreIl s’agit de la forme aggravée de la maladie, causée par une dépression non traitée ou mal soignée. La qualité de vie se détériore : les pensées suicidaires prennent de plus en plus de place.

Quelle est la pire forme de dépression ?

La dépression reste un trouble de l’humeur complexe qui suit un cheminement précis et prend différents visages. Si la dépression sévère peut mener au pire, chaque forme de la maladie nécessite une prise en charge adaptée. C’est la clé pour s’en sortir sans récidive et sans que la dépression chronique s’installe.

Quelles sont les différentes phases de la dépression ?

Personne ne se réveille dépressif du jour au lendemain. Contrairement à une simple déprime, la dépression relève d’un mécanisme complexe qui suit 5 grandes phases, des signes avant-coureurs de la maladie à la phase de rétablissement avéré.

Les cinq grandes phases de la dépressionCaractéristiques essentielles
1 – Phase préliminaire ou pré-dépressiveManifestation des signes avant-coureurs et du déni
2 – Phase ascendanteIntensification des symptômes et difficulté à garder prise sur le quotidien
3 – Phase de crise ou acméSymptômes à leur paroxysme, nécessitant la mise en place d’un parcours de soins adapté au type de dépression
4 – Phase de rémission ou d’acceptationDiminution des symptômes et début de la guérison
5 – Phase de rétablissementConsolidation de la guérison et prévention du risque de rechute

Phase n°1: La phase préliminaire ou pré-dépressive du trouble

Cette première étape de la dépression passe inaperçue la plupart du temps car elle présente a priori les caractéristiques d’une période de grande fatigue ou de stress permanent. Le principal concerné ne prend pas forcément conscience des modifications subtiles qui s’opèrent dans son humeur et sa façon d’être.

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Les signes avant-coureurs de la dépression clinique

Certains signes laissent penser que la dépression s’installe petit à petit. En repérant précocement ces symptômes, il est possible d’agir pour enrayer la dépression, grâce à une prise en charge thérapeutique précoce notamment. Les 7 signes avant-coureurs de la dépression les plus fréquents sont :

  • Un manque d’intérêt pour les activités habituellement source d’épanouissement personnel et de joie ;
  • Une baisse d’énergie et de tonus ;
  • Des difficultés de concentration au travail et dans la vie privée ;
  • Des difficultés à s’émouvoir et à réagir ;
  • Une perte du désir et de la libido ;
  • Des troubles du sommeil (insomnies, sommeil fragmenté) ;
  • Une modification de l’appétit (perte ou augmentation de l’appétit).

Le déni, un mécanisme de défense

Quand les tout premiers signes de la dépression apparaissent, nombre de personnes minimisent ou nient ce qu’elles ressentent au plus profond d’elles-mêmes. Elles se disent qu’elles traversent simplement une mauvaise passe, qu’elles sont juste très fatiguées et que ça va aller.

Le déni renforce la détresse psychologique
Le déni représente en fait un mécanisme de défense courant face à la dépression. Refuser la réalité de la maladie revient à s’autopersuader que le problème se résoudra de lui-même ou qu’il n’existe pas, tout simplement. Or c’est la première étape vers une détresse psychologique plus importante.

Est-ce simplement du stress ou les premiers signes de la dépression ?

En soi, le stress n’a rien de néfaste dès lors qu’il permet de faire face aux contraintes et aux pressions extérieures. L’expression courante « bon stress » se réfère d’ailleurs à cette réaction naturelle qui nous aide à affronter épisodiquement des situations inédites voire menaçantes. Lorsque le stress s’inscrit dans la durée et qu’il devient chronique, l’organisme s’épuise, ce qui n’est pas sans conséquence sur le bien-être émotionnel et psychologique.

Et c’est pile à ce moment-là qu’il convient de s’interroger. Si le stress perdure depuis trop longtemps, qu’il affecte le bien-être d’un individu et son fonctionnement au quotidien, alors il est important de prendre en compte ce signal d’alerte, d’autant plus lorsqu’il s’accompagne de symptômes tels qu’une fatigue persistance ou un sentiment de tristesse manifeste.

Combien de temps dure cette étape de la dépression ?

Cette première étape de la dépression peut durer 3 semaines comme elle peut s’étaler sur plusieurs mois. Dans la majorité des cas, les principaux concernés restent englués dans leurs habitudes et aveugles aux signaux précurseurs. Leur quotidien ne semble pas ébranlé. De manière insidieuse, leur enthousiasme, leur motivation et leur productivité commencent à s’étioler.

Phase n°2 : La phase ascendante de la dépression

Lors de la phase ascendante de la dépression, les symptômes annonciateurs de la maladie perdurent et s’intensifient. Contrairement à la période pré-dépressive du trouble, cette phase impacte le quotidien et met en difficulté celui ou celle qui en est victime sur les plans émotionnel, psychologique et physique.

L’intensification des symptômes dans l’évolution du trouble

La montée en puissance des symptômes avant-coureurs signifie que l’état dépressif évolue. On constate généralement :

  • Une tristesse tenace envahit la personne et ne la quitte pas. Elle ressent un grand vide intérieur voire un réel désespoir.
  • Une fatigue extrême s’abat sur l’individu, ce qui le prive de son énergie vitale.
  • Tous les petits plaisirs de la vie, tant appréciés par le passé, s’émoussent.
  • L’individu peine davantage à se concentrer et subit des pertes de mémoire.
  • Le sentiment de culpabilité s’accroît, accompagné d’une baisse de l’estime de soi.
  • Les troubles du sommeil perdurent (difficultés d’endormissement, insomnie ou hypersomnie).
  • L’appétit est chamboulé, ce qui entraîne des troubles du comportement alimentaire comme la boulimie ou l’anorexie mentale, ainsi qu’une perte ou un gain de poids important.
  • Les idées noires prennent de plus en plus de place, allant jusqu’à des pensées suicidaires.

La difficulté à s’ancrer dans le quotidien

La dépression altère le quotidien de celui ou celle qui en fait les frais. La maladie se caractérise à ce stade par une perte d’autonomie notable. Sortir de son lit, se nourrir, faire le ménage : les activités quotidiennes les plus basiques sont de plus en plus souvent entravées. Il devient ardu de peser le pour et le contre dans l’optique de prendre des décisions éclairées. Difficile à ce stade de mobiliser des ressources internes pour avancer. Le besoin de soutien émotionnel fait le lit de la dépendance affective.

Lors de la phase ascendante de la dépression, la personne se met en quelque sorte en « mode pilote automatique » sans être pleinement ancrée dans le présent. Cette dernière est là sans être là, fait le minimum, comme si en fin de compte toute activité était vaine. Elle agit à la manière d’un robot et ne parvient plus à s’impliquer pleinement dans sa vie professionnelle et personnelle.

Comment se sent une personne dépressive ?

Une personne dépressive se sent de plus en plus étrangère à elle-même à ce stade et peine davantage à fonctionner normalement au quotidien. La tristesse accable la victime, qu’elle affronte une dépression réactionnelle, infantile ou post-partum par exemple. Elle envisage difficilement une amélioration de son état. Se superposent à ce sentiment un vide émotionnel abyssal et un épuisement à la fois psychique et physique.

Phase n°3 : La phase de crise, acmé de la dépression

L’acmé de la dépression reste la phase la plus douloureuse de la maladie et la plus évidente aux yeux des proches. Elle se traduit par une détresse psychologique intense qui nécessite le soutien d’un professionnel de santé voire une hospitalisation pour garantir la sécurité du patient.

Les symptômes à leur paroxysme

Les symptômes de la dépression, déjà bien installés, atteignent leur paroxysme lors de cette phase de crise. Les effets de la dépression sur le corps et le cerveau se démultiplient :

  • La personne rencontre des obstacles fonctionnels qui l’empêchent totalement d’accomplir les tâches quotidiennes. Par exemple, elle ne parvient plus à sortir du lit ou à aller travailler.
  • L’isolement social se prononce davantage. L’individu se sent tellement déconnecté du monde qu’il s’éloigne de ses activités sociales et de ses cercles relationnels.
  • L’estime de soi a totalement disparu, avec une incapacité à envisager l’utilité de sa personne et sa valeur dans la société.
  • La souffrance émotionnelle est telle que la personne envisage ou fantasme son suicide, avec un passage à l’acte possible si elle ne bénéficie pas de l’aide immédiate d’un professionnel de santé.
  • L’individu entre parfois dans un état de catatonie. Il se fige à la manière d’une statue et ne réagit plus émotionnellement à son environnement.

L’intervention nécessaire des professionnels de santé

Que le principal concerné ait pris conscience ou non du mal-être qui le ronge, il est urgent de lui apporter un soutien médical au plus vite. Seul un professionnel de la santé mentale est apte à effectuer une évaluation approfondie de sa situation, à poser le diagnostic et à proposer le traitement le plus approprié.

Un médecin peut prescrire un traitement médicamenteux, à base d’antidépresseurs par exemple, pour atténuer la souffrance liée à la maladie. Une thérapie comportementale participe à la guérison du patient car elle l’invite à analyser ses schémas de pensée et à mettre en place des stratégies pour surmonter ses difficultés.

Il faut savoir que tous les traitements et les psychothérapies ne sont pas forcément efficaces pour traiter chaque type de dépression. Par exemple, la thérapie par l’art est davantage adaptée pour soigner la dépression infantile alors que l’hypnothérapie et la méthode EMDR sont préférées pour traiter la dépression post-partum.

L’hospitalisation est vitale en cas d’urgence
Si la personne représente une source de danger imminent pour elle-même ou pour les autres, une hospitalisation s’avère parfois nécessaire. Tout est mis en place pour stabiliser l’état du patient : surveillance étroite des professionnels de santé, traitement médicamenteux et thérapie comportementale intensive.

Phase n°4 : La phase de rémission ou d’acceptation

La phase de rémission passe par la prise de conscience et l’acceptation de la dépression. Les symptômes associés au trouble décroissent et le patient se rétablit petit à petit.

Diminution des symptômes et premiers pas vers la guérison

Cette phase de résolution constitue un premier pas vers la guérison. Concrètement, elle se manifeste de différentes manières.

  • Le patient retrouve un intérêt significatif pour les activités qu’il avait délaissées au fil du temps.
  • L’énergie, la motivation et les sources de désir augmentent progressivement.
  • La personne se sent de mieux en mieux, son équilibre mental et son humeur se stabilisent.
  • L’estime et la confiance en soi renaissent et ouvrent le champ des possibles.

L’importance du suivi médical pour surmonter la dépression

Pour surmonter la dépression sur le long terme, un suivi médical régulier reste nécessaire. La maladie pouvant refaire surface n’importe quand, le patient doit poursuivre son traitement. Cette rigueur consolide sa rémission et prévient les rechutes éventuelles.

Un traitement médicamenteux nécessite parfois des ajustements de dosage ou des changements, notamment lorsque des effets secondaires se manifestent. De même, les besoins thérapeutiques peuvent être réévalués afin de proposer un soutien émotionnel adapté et des stratégies en continu. En ce sens, la thérapie comportementale contribue à mieux gérer son stress et ses émotions.

Une prise en charge défectueuse rallonge la rémission
La phase de rémission s’étend sur quelques semaines, voire plusieurs mois ou plusieurs années. C’est le cas lorsque la dépression n’est pas prise en charge ou mal appréhendée. Consommer des antidépresseurs en attendant que ça passe sans entamer un travail thérapeutique ne permet pas de se débarrasser durablement de la dépression.

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Quelles activités pour sortir de la dépression ?

Pour sortir de la dépression, vous pouvez mettre en place des stratégies individuelles. Privilégiez des activités qui vous reconnectent au monde et vous aident à vous sentir vivant, ici et maintenant. Marchez aussi souvent que possible, baladez-vous en ville ou dans la nature. Pratiquez un sport qui vous motive. Si vous n’êtes pas un sportif dans l’âme, essayez-vous au yoga ou au Pilates. Octroyez-vous aussi des moments consacrés à votre bien-être : prendre un bain, pratiquer des loisirs créatifs, s’offrir un massage, lire un livre devant un bon feu de cheminée, etc.

Cinquième stade : La phase de rétablissement

Ultime stade de la dépression, la phase de rétablissement correspond à la disparition totale des symptômes. Si la personne reprend ses habitudes et ses activités quotidiennes comme auparavant, l’enjeu désormais est de limiter le risque de rechute.

Prendre conscience du risque de rechute

Quelqu’un qui a traversé un épisode dépressif au cours de sa vie risque d’être confronté à la récurrence de la maladie. C’est pourquoi cette 5e phase implique la poursuite du suivi entamé durant les premiers stades du trouble. Prendre conscience du risque de rechute, c’est éviter à terme de s’enfermer dans la dépression chronique qui, par définition, alterne entre phases de rémission et rechutes.

Récurrence de la dépression et signes précurseurs
Certains signes précurseurs annoncent une possible récurrence de la maladie, comme un retour des pensées négatives, une fatigue assommante, des problématiques liées au sommeil ou encore un manque d’intérêt pour les loisirs, les sorties et les contacts avec l’entourage proche.

Prévenir le retour de la maladie

Un suivi médical régulier aide à prévenir le retour de la dépression, notamment parce qu’il permet d’ajuster le traitement selon l’état émotionnel et mental du patient. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) invite à analyser les comportements et les pensées qui participent à l’enracinement du trouble.

Il est nécessaire de traiter les troubles de santé mentale sous-jacents à la dépression. Le trouble anxieux et le trouble bipolaire, par exemple, représentent un terrain propice aux épisodes dépressifs. Des stratégies complémentaires restent les bienvenues pour tenir la maladie à distance : maintenir des relations sociales saines et une bonne hygiène de vie, apprendre à gérer son stress.

Identifier les facteurs déclencheurs du trouble

Quels facteurs sont susceptibles de laisser à nouveau la dépression s’installer ? La phase de rétablissement invite l’individu à identifier les éléments déclencheurs de la dépression afin de créer des stratégies de prévention individuelles. Il peut s’agir de stress chronique, d’événements de vie douloureux ou traumatisants, de relations toxiques, de conflits ou encore d’un manque de soutien social.

Comprendre les phases de la dépression pour mieux la prévenir et la soigner
Comprendre les mécanismes mis en œuvre dans la dépression est fondamental pour favoriser une prise en charge précoce du malade et lui proposer un soutien professionnel adéquat. Les 5 phases de la dépression suivent une logique bien précise. Les symptômes s’intensifient et se prolongent, atteignent leur climax pour diminuer petit à petit. Ce schéma entraîne fréquemment des récurrences.
Toutefois, il est possible de se relever de cette épreuve sans s’enfermer dans le cercle infernal de la dépression chronique grâce au soutien des proches et des professionnels de santé.

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