Les personnes à haut potentiel intellectuel (HPI), plus connues sous l’appellation de “surdouées”, possèdent des capacités intellectuelles supérieures à la moyenne. Bien qu’elles semblent un peu partout autour de nous, elles ne représentent que 2 à 2,5 % de la population dans le monde tous milieux confondus. Le pourcentage est le même en France et il n’a pas changé depuis de nombreuses années.
Enfants comme adultes peuvent être diagnostiqués HPI. Être doté de douance n’est ni un trouble, ni une maladie. Il s’agit tout simplement d’un mode fonctionnement neuroatypique qui se manifeste par des compétences cognitives plus développées et une façon d’analyser et de percevoir les choses différemment des autres.
Mais comment reconnaître un haut potentiel intellectuel ? Il n’existe pas de portrait-robot pour un enfant ou un adulte HPI. Toutefois, d’après les psychologues, certaines caractéristiques peuvent être évocatrices. Alors, découvrez les 15 signes pour détecter un HPI selon les experts de PsyVize.
Que veut dire HPI (Haut Potentiel Intellectuel) ?
Le terme HPI ou Haut Potentiel Intellectuel désigne des capacités logiques et intellectuelles hors norme. Par extension, on appelle également HPI les personnes supérieurement intelligentes en comparaison de leurs pairs. On parle aussi de “zèbres” ou de personnes “précoces”.
Voici la définition internationale reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé : “est Haut Potentiel Intellectuel une personne ayant un quotient intellectuel (QI) supérieur ou égal à 130”. Sachant que le QI moyen par convention est fixé à 100, les personnes à haut potentiel intellectuel ne représentent donc qu’une très infime part de la population.
De par leur importante capacité d’assimilation, on entend souvent dire que les HPI sont doués en tout, mais ce n’est pas toujours le cas. Leur curiosité les pousse à faire de nombreuses découvertes, et ils peuvent exceller dans de nombreux domaines. Mais au final, les HPI se démarquent toujours dans un domaine en particulier et surinvestissent souvent ce dernier.
Comment reconnaître un adulte HPI ? 15 symptômes pour le détecter
Aujourd’hui, le QI est souvent utilisé pour détecter un individu à haut potentiel intellectuel. Et pourtant, il ne s’agit que d’un simple marqueur du fonctionnement. Outre son quotient intellectuel supérieur à 130, une personne dotée de surdouance peut manifester un ensemble de particularités qui permet de l’identifier : sa rapidité à traiter l’information, sa curiosité, son perfectionnisme, sa mémoire très développée ou encore son hyperactivité cognitive. De plus, il convient de distinguer le HPI des TSA même si certaines formes d’autisme comme le syndrome d’Asperger impliquent parfois un haut potentiel intellectuel. Découvrez les quinze symptômes révélateurs d’un HPI.
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Symptôme n° 1 : Une rapidité à traiter l’information
L’un des premiers signes des “zèbres” est leur rapidité d’apprentissage et d’analyse. Leur fonctionnement cognitif atypique est induit par l’épaisseur de leur corps calleux. En effet, selon les imageries médicales, le corps calleux des HPI est plus épais par rapport aux personnes ayant un QI standard.
Ils possèdent donc une connectivité cérébrale plus importante, ce qui fait que l’information a la capacité de circuler plus vite et plus efficacement dans un même hémisphère, mais aussi d’un hémisphère à l’autre. Pour imager ce propos, c’est comme si les HPI disposaient de câbles haut débit dans le cerveau par rapport aux autres personnes.
Selon les observations, en une seconde, une information peut traverser jusqu’à 3,5 mètres chez les individus précoces, contre 2 mètres chez les individus à l’intelligence normale.
Symptôme n° 2 : Une pensée en arborescence
Le cerveau est formé de deux hémisphères : l’hémisphère gauche qui cultive le raisonnement linéaire et l’hémisphère droit qui module plutôt le raisonnement en arborescence. Chaque personne utilise ces deux parties du cerveau. Cependant, selon le mode de fonctionnement de chacun, un hémisphère est toujours plus dominant que l’autre. La plupart d’entre nous construisent leur méthode de pensée sur une base linéaire. Les profils qui raisonnent étape par étape pour résoudre un problème ou réaliser une tâche sont donc majoritaires.
En revanche, les personnes HPI se distinguent grâce à leur pensée en arborescence. Avoir une pensée en arborescence signifie avoir une vision plus large sur un sujet. Si la majorité de la population organise ses idées et sa logique de manière séquentielle, les unes à la suite des autres pour régler un problème, les personnes zèbres associent leurs idées sur un modèle logique et balaient en même temps toutes les possibilités pour pouvoir établir une solution ultime.
La pensée en arborescence ou pensée foisonnante fait appel au néocortex. Ainsi, en plus de permettre de résoudre les problèmes nouveaux et complexes, elle permet également de profiter d’un atout créatif car les idées qui émergent sont originales et singulières au point d’en être parfois complexes à verbaliser.
Symptôme n° 3 : Une curiosité impétueuse
En lien direct avec la pensée foisonnante, la curiosité fait également partie intégrante du caractère d’un surdoué. Enfants ou adultes zèbres possèdent tous une curiosité exceptionnelle et leurs intérêts intellectuels peuvent être extrêmement variés. Ce qui explique pourquoi ils excellent dans beaucoup de domaines différents.
Grâce à son fonctionnement analytique, qui se ramène au néocortex, un HPI a le besoin de tout comprendre intellectuellement pour pouvoir ressentir le monde qui l’entoure. Ce qui se traduit alors par une curiosité boulimique qui le pousse à vouloir tout comprendre, à tout analyser et à tout décortiquer.
Accompagnant ce comportement, le besoin insatiable de découverte, de changement et de renouvellement permet d’identifier un HPI. Il s’intéresse toujours à de nouvelles choses pour avoir le sentiment de se renouveler et pour mettre en œuvre sa créativité ainsi que son patrimoine intellectuel.
Symptôme n° 4 : Une hypersensibilité affective
Chez les personnes à haut potentiel intellectuel, les émotions, positives comme négatives, ont souvent tendance à être ressenties de manière plus intense et brutale. Ainsi, comme ils ressentent les choses plus profondément que la moyenne, ils réagissent également plus violemment face aux stimuli du quotidien.
Ils décèlent même les moindres signaux qui peuvent passer inaperçus aux regards des autres. Un individu précoce est donc parfois facilement touché par les événements ayant peu d’impact émotionnel chez les individus au QI standard. D’ailleurs, l’hypersensibilité émotionnelle représente parfois un obstacle, car il devient difficile de gérer les émotions qui les traversent.
Symptôme n° 5 : Des caractéristiques neuro-atypiques
Pour définir les hauts potentiels intellectuels, l’accent est souvent mis sur l’hypothèse de leur différence. En effet, ces individus minoritaires sont dotés d’un fonctionnement neuro-atypique. On les reconnaît assez facilement, car ils s’éloignent de ce que la société a imposé comme une norme dominante.
La neuro-atypie ne signifie pas que vous êtes mieux ou moins bien que les autres. Vous possédez juste un raisonnement différent et des compétences cérébrales utilisées autrement (plus efficacement). Et pourtant, une réalité désolante fait que rares sont les précoces qui le comprennent, surtout à l’enfance et à l’adolescence.
Le fonctionnement neuro-atypique finit, alors, par induire un sentiment d’exclusion et une difficulté à s’affirmer surtout pour une personne jeune qui va grandir entourée d’un groupe ne comprenant pas forcément ce fonctionnement atypique. À force d’être sujet aux reproches et aux jugements, elle peut se sentir incomprise et mal aimée, voire ressentir des symptômes dépressifs.
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Symptôme n° 6 : Des sens exacerbés
Les surdoués possèdent naturellement cinq sens extrêmement sensibles. Qu’ils s’agissent d’un bruit, d’une odeur, d’un goût, d’une lumière, tout paraît plus intense aux regards d’une personne dotée de surdouance. On parle également d’hyperesthésie.
Ce type d’hypersensibilité est liée au fonctionnement des sens et du cerveau de la personne. En fait, lorsqu’ils sont stimulés, les sens envoient les informations au cerveau, en l’occurrence une quantité importante d’informations. Celui-ci va les traiter et répondre à une réaction jugée comme excessive. Ainsi, un stimulus insignifiant peut provoquer une euphorie extrême ou un malaise éperdu chez un HPI.
Ce comportement peut être source de difficultés pour les individus à fort QI, car leur entourage, qui fonctionne différemment, aura du mal à comprendre. L’enjeu est donc de taille entre pouvoir cohabiter avec ces émotions et leurs compétences intellectuelles hors normes pour éviter que ce mode de fonctionnement ne devienne handicapant.
Symptôme n° 7 : Une pensée intuitive
En dehors de l’acheminement de pensée logique dont témoignent les HPI, il y a un type de raisonnement paradoxal qui leur appartient. Il s’agit de la pensée intuitive. Elle est la résultante d’un traitement inconscient de l’information et des perceptions extrasensorielles. Elle va donc au-delà du fonctionnement des cinq sens.
Parfois, chez les personnes possédant une intelligence intuitive, la solution vient à eux comme une simple forme de pulsion. Elles comprennent les choses sans réellement comprendre pourquoi. En réalité, ce sont leurs réflexions logiques et ultra rapides qui font qu’elles peuvent mettre en lien les informations aussi vite et intuitivement. Cependant, du point de vue des surdoués, ces épisodes intuitifs sont inexplicables sur le moment.
La pensée intuitive est très rattachée à l’hypersensibilité émotionnelle. On l’observe également chez les personnes de nature curieuse, car elle émerge parfois grâce aux données antérieurement perçues et accumulées par le cerveau.
Symptôme n° 8 : Une forte résilience
La capacité à surmonter les épreuves est propre à chacun : si certaines personnes peinent à se relever et à retrouver leur équilibre personnel initial après un traumatisme, d’autres arrivent à se reconstruire plus facilement. Plusieurs paramètres jouent en faveur de la résilience : des dispositions génétiques et biochimiques, l’action de certains médicaments, la sécurité affective, etc. Ce qui est sûr c’est que résilience et précocité sont intimement liées.
En effet, il a été observé que les individus précoces disposent d’une capacité à s’adapter et à surmonter les crises. Le quotient intellectuel constitue un des facteurs de protection prépondérant dans le processus de résilience. Ainsi les HPI peuvent analyser de manière logique leur vécu pour pouvoir s’ajuster à une situation jugée difficile et délétère sur le plan émotionnel.
De plus, la gestion intellectuelle d’une expérience tragique permet à la personne de dépasser la vulnérabilité et donc la douleur émotionnelle que celle-ci peut engendrer. Grâce à cette forte résilience, les personnes zèbres se trouvent rarement démunies et impuissantes face à une situation jugée difficile pour la plupart d’entre nous.
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Symptôme n° 9 : Un perfectionnisme accru
La recherche obsessionnelle de perfection est reconnue comme étant un signe inhérent du haut potentiel intellectuel. Dans tout ce qu’il entreprend, le surdoué impose des standards et des attentes élevés pour pouvoir réussir cette quête d’une meilleure qualité dont il est friand. Il est alors animé par un désir de trouver l’exactitude dans toutes les situations : le mot parfait, la couleur idéale, la technique ultime, etc.
D’ailleurs, cette poursuite effrénée de l’idéal peut parfois heurter ses relations interpersonnelles. En effet, le HPI a la fâcheuse tendance d’imposer cette propension et devient sélectif, voire élitiste dans ses fréquentations.
D’autre part, un perfectionnisme accru peut induire une méconnaissance de soi. Quand il est un perfectionniste déraisonnable, l’individu aura tendance à juger ses performances comme toujours insuffisantes. Aussi, sa capacité à réussir sans grands efforts et plus aisément que la moyenne peut susciter le syndrome de l’imposteur et donc une insatisfaction face à ses réalisations.
Symptôme n° 10 : Une mémoire très développée
Les capacités mémorielles des HPI permettent également de le distinguer des autres personnes. En effet, leur mémoire de travail, qui s’apparente à la mémoire à court terme, est plus efficace que la majorité. Si les personnes au QI normal peuvent stocker une quantité d’informations limitée pendant une durée déterminée, celles dont le QI est supérieur ou égal à 130 possèdent une mémoire à court terme ayant une capacité plus grande. Les informations sont donc stockées en grande quantité et de manière plus constante. Il a été également observé que malgré le stress, cette mémoire de travail reste imperturbable.
De manière générale, l’anxiété fait baisser la mémoire à court terme avec une intensité qui est la même pour tout le monde. Cependant, pour réduire l’impact de cet état anxieux, les HPI utilisent une stratégie cognitive différente. Ils vont faire appel à leur imagination, leur mémoire à long terme, l’apprentissage sur le tas, et d’autres capacités intellectuelles pour pouvoir compenser la perte induite par le stress.
D’autre part, le fonctionnement neurologique et neurobiologique des individus zèbres leur procure un atout décisif dans leur mémoire à long terme. Ils peuvent ainsi mémoriser sans effort une quantité importante d’informations et ce pendant une durée indéterminée.
Symptôme n° 11 : Un sentiment de décalage
Incompris, peu reconnus, peu valorisés, la plupart des HPI sont sujets à ces sentiments de décalage qui les poussent à s’isoler et à moins interagir avec les autres. En effet, si pour certains les interactions sociales sont presque innées – ils rient, se font des amis, s’intègrent dans un groupe facilement – d’autres se lient difficilement d’amitié et pratique l’évitement. C’est souvent le cas des personnes précoces.
Une communication différente et une manière de pensée singulière ne favorisent pas facilement les interactions sociales. Il est alors difficile de développer un sentiment d’appartenance à un groupe lorsque les intérêts ne sont pas partagés. Comme les HPI sont en attente constante de stimulation et d’expérimentation, peu de gens arrivent à suivre leurs pérégrinations intellectuelles. Si les centres d’intérêt ne sont pas les mêmes, les discussions peuvent leur paraître peu profondes et inintéressantes.
Ce sentiment de décalage est vécu par les HPI dès leur plus jeune âge. Il se manifeste par une dyssynchronie ou ce qu’on appelle la discordance entre le développement de l’intelligence, de l’affectivité et de la psychomotricité des enfants HPI. Malgré ses performances intellectuelles impressionnantes, l’enfant surdoué présente en parallèle une maladresse motrice ainsi qu’une immaturité affective. Un décalage externe se constatera également entre lui et son environnement (familial, amical ou scolaire).
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Symptôme n° 12 : Un manque de confiance en soi
Enfants précoces et adultes surdoués sont sujets à un manque chronique de confiance en soi. Ce manque d’assurance se manifeste par la peur de l’échec ou le sentiment de ne pas être à la hauteur. De tels sentiments négatifs sont en rapport avec leur perfectionnisme extrême. À travers la recherche effrénée de réussite, les valeurs personnelles paraissent souvent insignifiantes et médiocres.
Aussi, grâce à son esprit critique très développé, sa lucidité et son sens de l’observation, le HPI peut avoir la critique facile même vis-à-vis de sa propre personne. Il ne voit que ses défauts, son incompétence et ses échecs. C’est avec du recul et un peu d’indulgence qu’il finit par voir le mérite de ses qualités et de ses réussites. Les échecs scolaires, l’incompréhension de son entourage ainsi que le manque de soutien des proches peu avertis sur leur mode de fonctionnement contribuent aussi à impacter négativement l’image que les personnes surdouées ont d’elles-mêmes.
Symptôme n° 13 : Une grande empathie
Les personnes zèbres sont également connues pour être des êtres naturellement empathiques. Ceci est corrélé à leur hypersensibilité accrue. En effet, grâce à leur perception profonde des détails, ils peuvent facilement s’adapter et s’identifier à autrui dans ce qu’il ressent. Cette particularité s’exprime sur 3 niveaux différents :
- L’empathie cognitive : grâce à cet attribut, les HPI possèdent une compréhension intellectuelle des états mentaux, des pensées et des intuitions des autres, sans que ces sentiments soient partagés.
- L’empathie émotionnelle : elle se réfère à la capacité de pouvoir ressentir ce que les autres éprouvent. Les individus dotés de ce caractère, notamment les HPI, sont facilement traversés par les états d’âme qu’une personne exprime (ou cache).
- L’empathie comportementale : il s’agit de la capacité d’agir en fonction des données consenties par les deux catégories d’empathie précédentes. Elle pousse un HPI à mimer inconsciemment (à la façon d’un caméléon) les postures et les mimiques de son interlocuteur.
Symptôme n° 14 : Une hyperactivité cognitive
Impossible de parler de HPI sans évoquer leur hyperactivité cognitive. Malheureusement, les fonctions intellectuelles hors norme peuvent avoir des conséquences plus ou moins désagréables. De par leur rapidité d’apprentissage et d’analyse, leur curiosité incessante, il est parfois difficile de contrôler et de ralentir leur activité cérébrale. C’est pour cette raison que le HPI et le TDAH (Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité) sont souvent associés.
À cause de ce mode de fonctionnement en surrégime, les HPI sont exposés à des risques d’insomnie. D’ailleurs, dès leur plus jeune âge, les personnes surdouées ont parfois le sommeil peu profond. Plusieurs parents ont remarqué que leurs enfants HPI dormaient moins, voire très peu par rapport aux autres enfants de leur âge à cause de cette hyperactivité cérébrale.
Par contre, dans certains cas de figure, il arrive que les personnes pourvues de surdouance connaissent un épuisement mental et une fatigue cognitive qui provoquent une hypersomnie.
Symptôme n° 15 : Une certaine forme d’impatience
Grâce à la rapidité impressionnante avec laquelle leur cerveau traite l’information, les “zèbres” sont souvent d’une grande impatience. Ils pensent à tort que tout le monde devrait être aussi prompt à penser et à comprendre les choses comme eux le font, ce qui les pousse à être moins tolérants quand ils doivent traiter avec les personnes à l’intelligence standard.
Inutile de préciser à quel point il leur est frustrant de devoir travailler en groupe à l’école, au travail ou pendant une réunion. Pourtant, pour ne pas paraître prétentieux ou ne pas se faire reprocher d’imposer leurs idées, ils évitent autant que possible de donner un avis trop vite. Ce qui peut être encore plus embêtant pour eux.
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Comment savoir si on est HPI ? Diagnostic et test
Le haut potentiel intellectuel est diagnostiqué par le biais d’un test portant sur l’évaluation du quotient intellectuel réalisé uniquement par les psychologues ou neuropsychologues. Ce test s’effectue sur la base des échelles standardisées de Wechsler. Voici les 3 principales :
- La WAIS (Wechsler Adult Intelligence Scale) : qui permet de mesurer le niveau d’intelligence des sujets de plus de 16 ans.
- Le WISC (Wechsler Intelligence Scale for Children) : qui a été établie pour les enfants de 6 à 16 ans.
Le WPPSI (Wechsler Preschool and Primary Scale of Intelligence) : une version de l’échelle créée pour les enfants de 2 ans et 6 mois à 7 ans et 3 mois.
À cause de leur méthode de pensée et de fonctionnement atypique, les HPI peuvent parfois se sentir isolés et différents. Cette impression d’être en décalage par rapport aux autres risque d’altérer la qualité de vie et le développement personnel et psychosocial.
Qui plus est, s’ils ne vivent pas dans un environnement qui favorise la croissance et l’épanouissement de leurs capacités cognitives, ces dernières peuvent se voir détériorer. Il est alors important de pouvoir déceler au plus tôt cette surdouance afin de profiter d’un environnement adapté. N’hésitez pas à consulter un psychologue si vous vous interrogez sur vos compétences ou celles de votre enfant.
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